Une victime collatérale de la fusion de l’hôpital. SCANDALEUX

Il est important, très important que les Quimperlois connaissent la réalité concernant


Mon intervention en conseil municipal

Alain Kerhervé, Conseiller municipal

« Voilà une commerçante qui tient le commerce de journaux-télévision-boissons de l’hôpital et qui est renvoyée dans ses foyers lâchement, elle et sa salariée, d’un simple trait de plume par la direction de l’hôpital.

Les pressions qu’elle a subies, les propositions qui lui ont été faîtes, la situation dans laquelle elle se trouve face à cette décision brutale est inadmissible et inhumaine.

C’est un coup de force indigne des responsables de la fusion.

Voilà plus de 31 ans que Michelle LECOZ tient ce commerce. D’année en année, la convention la liant à l’hôpital était reconduite sans aucun problème.

Mais, cette année, la Direction de l’hôpital a lancé un appel d’offres pour la reprise de ce commerce sans même l’en informer et la laissant par la suite devant le fait accompli.

Sans renouvellement de cette convention, l’appel d’offre attribue ce commerce à un groupe et voilà Michelle LECOZ sans travail, sans revenu, avec en plus les frais de licenciement de sa salariée à sa charge.

Comble de cynisme, en guise de compensation, on lui propose de conserver l’activité TELEVISION moyennant un loyer égal à ce qu’elle paye actuellement. (Rappelons que le parc de Télé lui appartient dont elle en assume l’entretien et que si elle les enlève lors de son départ, il faudra bien renouveler ce parc, engendrant un coût non-négligeable).

Pour en rajouter un peu plus, ce groupe repreneur fait paraître en même temps une offre d’emploi pour tenir ce commerce sans même le lui proposer.

Tout ceci intervient à 1 an de sa retraite. Le bon sens élémentaire aurait dû se traduire par une proposition repoussant cette opération jusqu’à son départ en retraite, soit 4 trimestres.

Elle subit la pression honteuse de l’hôpital

Dès le 1er Janvier 2019, elle n’aura plus de revenu. Cette situation financière dramatique la contraint à accepter les conditions qui lui sont imposées par la direction de l’hôpital, même si actuellement elle a tenté une contre-proposition de minoration du loyer du cagibi photocopieuse qu’on lui propose.

Ce manque de dignité, ce cynisme est le résultat d’une fusion à marche forcée que nous avons, en son temps, combattue.

C’est du sang froid purement financier qui coule dans les veines des décideurs.
Qui sont-ils pour se permettre une telle décision ?

Mais au fait, le 02 octobre dernier, Monsieur le Maire, vous avez reçu Michelle LECOZ qui pendant plus de 31 ans a rendu tant de services aux personnes hospitalisées et aux familles en visite.

Qu’avez-vous fait alors Monsieur le Maire pour régler favorablement le cas de cette victime collatérale de la fusion ?

RIEN ! « 


 

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