« Il était une fois… ». Tous les contes commencent de la sorte !
Donc, il était une fois une commerçante Quimperloise décidée à œuvrer pour l’ensemble de ses collègues de la haute-ville. A l’approche des fêtes de fin d’année, période propice à développer le commerce de proximité, elle propose lors d’une réunion avec les responsables de Quimperlé communauté (ex-cocopaq) qui transmet à la Mairie de Quimperlé* une action simple, peu coûteuse pour la collectivité et favorable (faut-il l’espérer !) à ce commerce de proximité qui a bien du mal à survivre à Quimperlé.
Son idée : flécher, aux carrefours routiers importants, la direction des commerces de la haute-ville.
La réponse fut brève et sanglante : pas de moyens pour…
Abasourdie de la réponse de l’adjointe en charge du commerce**, mais pas désespérée, notre commerçante dynamique prend l’affaire en main. Elle décide de faire elle-même ces fameux panneaux jaunes (plus de 100€ de sa poche) et charge son époux de les placer aux bons endroits… Et ça se voit !
La Mairie vexée…
Dès ces panneaux posés, il est décidé*** de peindre la devanture de l’ex-restaurant chinois destiné à la destruction et d’apposer sur les fenêtres un camouflage portant à son tour la fameuse indication des commerces de la haute-ville. Le conte de Noël ne dit pas combien cela a coûté à la collectivité.
La leçon qu’il convient de retenir de ce petit conte de Noël, c’est que cette commerçante a eu tort d’avoir raison avant le pouvoir local.
Bravo Madame !
* Problème de visibilité des petits commerces mainte fois soulevé auprès des élus.
** Réponse positive de Nadine Constantino… mais sans un seul euro de la Mairie… et limitée à la période des fêtes de fin d’année.
*** Qui, la Mairie, l’intercommunalité ?
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