Droit de vote des étrangers aux prochaines municipales

Il convient d’organiser sur ce territoire une contestation déterminée contre ce projet de loi qui est une mise à mort des Conseils municipaux et de la citoyenneté.

Le député Sacha Houillé, transfuge du Parti Socialiste en macronie, aujourd’hui président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, relance une vielle chimère de gauche : donner le droit de vote et d’éligibilité à tous les étrangers non communautaires à l’élection municipale (Pour les Européens, ce droit existe depuis le traité de Maastricht (1992).

Ce projet est déjà une vieille histoire : Mitterrand en 1981, Hollande en 2012.

Mise à mort des conseils municipaux

Mon propos est clair : il faut impérativement maintenir le lien entre citoyenneté et nationalité, conformément à l’article 3 de la Constitution de la Ve République. Je m’opposerai sans aucune restriction à ce projet inique et dangereux pour les Conseils municipaux et pour la France.

Car pour y parvenir, il est une obligation : modifier la constitution. Référendum ou Congrès ? Les élus favorables à ce projet préfèrent le vote en catimini du Congrès. Fuite ! Pour ma part c’est le référendum. Oui ou non. C’est NON.

Le suffrage censitaire … ou le droit de vote au nom de l’impôt.

L’argument avancé par ceux qui sont favorables au droit de vote des étrangers non-communautaires est, à mon sens, une posture discriminatoire et dangereuse. Il revient à réinstaurer une notion anti-citoyenne disparue en 1848 : le suffrage censitaire. Droit de vote pour ceux qui paient des impôts.

Combien de Français ne paient pas, pour des raisons évidentes de revenus insuffisants, d’impôt sur le revenu ou locaux (Taxe foncière) ? Plus de 50%. Faut-il pour autant leur retirer le droit de vote à ces Français ? Faudra-t-il, au nom de cet argument, leur retirer le droit de participer à la vie démocratique de la cité ? Non.

Le communautarisme,

Ce projet destiné à favoriser le communautarisme se traduira, inévitablement, par la multiplication des listes communautaristes (ou participants à des listes plurinationales), et donc des élus qui ne seront que des supplétifs de vote. Des élus discriminés. Une honte pour la démocratie.

Cette tribune est un cri d’alarme. Mais aussi l’occasion d’interpeller l’ensemble des élus du Conseil, son maire, mais aussi notre député. Que chacun ait le courage de donner sa position. J’en doute.

Alain Kerhervé

Voir mon dossier complet sur gaullisme.fr

Une histoire épineuse à l’eau de rose

Je vais vous narrer, en quelques mots et chiffres, l’histoire contemporaine de l’eau (celle du robinet !) en Pays de Quimperlé.

Acte 1 : une proposition alléchante !

Cette courte histoire de vie que je vous invite à méditer commence en 2013. Michaël Quernez, alors élu d’opposition, mais aujourd’hui maire socialiste de la ville-centre [la couleur politique n’est pas un élément majeur de cette histoire, mais c’est lui-même qui le clame sans cesse ! « La municipalité de Quimperlé est de gauche ». Dont acte].

En 2013, il préconise pour toutes les familles quimperloises une baisse du prix de l’eau : 1 au lieu de 1,14 HT le M3 (tarif en vigueur jusqu’en fin 2021). Et pour illustrer sa revendication, il prend l’exemple d’une famille de 4 personnes consommant 220M3 par an. Famille que je nomme Martin pour la suite de cette histoire. Michaël Quernez fait son calcul : – 30€ pour l’année qui, pour lui, se résume en « une vraie mesure de justice sociale qui toucherait tous les contribuables ».

Acte 2 : la décision politique que le maire approuve

En 2018, la compétence « eau et assainissement » passe à l’intercommunalité et ils décident (L’intercommunalité « de gauche », dixit Sébastien Miossec, et avec l’accord de la municipalité Quernez, malgré l’opposition d’élus Quimperlois) d’augmenter pour les seuls Quimperlois les factures eau et assainissement à compter de cette année.

Reprenons le cas de la famille Martin avec une consommation identique. Sa facture s’alourdira progressivement, chaque année, pour aboutir en 2029 à 498(au lieu de 292 en 2021), soit une augmentation de 70,50% … laquelle comportera également une augmentation de 47,56% de l’assainissement collectif (+138).


Ainsi l’équation QUERNEZ de 2013 : moins 30€  sur la facture eau, pour lui une mesure sociale

se transforme maintenant en une nouvelle équation

plus 206€ devient pour les familles quimperloises une mesure anti-sociale


Et le président Sébastien Miossec s’en réjouit honteusement : « Tant mieux si les Quimperlois ont payé moins cher pendant des années. En 2029, ils paieront juste comme tout le monde ».

Que la réalité s’avère difficile à digérer !

L’hypocrisie au zénith

À la suite du communiqué [Ouest-France et Télégramme du 27 décembre 2021] concernant ma position sur l’augmentation du prix de l’eau et de l’assainissement pour les seules familles quimperloises, quelques lecteurs laissent entendre, dans leurs messages, que ma position est identique à celle d’Alain Pennec.
Ces remarques appellent de ma part un rectificatif implacable et irréfutable basé sur la réalité et non sur la « fiction municipale » dont s’abreuve abondamment l’ancien maire.

Dans un premier temps, il convient de rappeler que c’est depuis la campagne municipale de 2014 que j’ai soulevé ce problème et attiré l’attention des Quimperlois sur l’augmentation prévue du prix de l’eau et de l’assainissement découlant du futur transfert de la compétence « eau et assainissement » à l’intercommunalité (Application de la loi NOTReLoi portant nouvelle organisation territoriale de la République – 2015 – cadeau du Président Hollande)

Point d’écho, ni soutien d’Alain Pennec


Ce transfert de compétence « eau et assainissement » a fait l’objet de nombreux échanges en Conseil municipal, avec un riche débat contradictoire au sein de cette assemblée le 31 octobre 2018. D’un côté Michaël Quernez et sa majorité, soutenu ardemment par le député-conseiller municipal Erwan Balanant*, de l’autre 4 élus déterminés à mener bataille pour les familles quimperloises (Soazig Cordroc’h, Marc Duhamel, Serge Nilly et moi-même). Nous avons demandé à Alain Pennec de nous soutenir lors d’une rencontre qui s’est tenue au « Brizeux » en présence de Marc Duhamel. Le maire sortant n’a pas voulu, ni même souhaité appuyer notre position.

* Et le député de rappeler que le prix moyen du m3 d’eau est de 2,03 € en France. « Nous serons à 1,57, donc largement en dessous ». Les Quimperlois doivent donc payer plus, sans cesse davantage.


Les journaux ont fait un large écho à l’occasion de ce Conseil municipal. (voir ci-après)

Ouest-France 2 novembre 2018

À ce Conseil municipal, je précise : « Je suis contre ces nouveaux tarifs. Pourquoi les seuls Quimperlois paieraient plus cher ? Je suis élu pour défendre les intérêts des Quimperlois ». C’était le 31 octobre 2018. Ces mots, je ne les regrette pas.

Le Télégramme 2 novembre 2018

Côte à côte le temps d’une présentation, Michaël Quernez (assis à gauche), et alain Kerhervé, chef de l’opposition, se sont longuement affrontés sur la question de la hausse des tarifs de l’eau sur les dix prochaines années

Point d’écho, ni soutien d’Alain Pennec


En 2020, l’ancien maire ose, enfin, critiquer les orientations de l’intercommunalité qui prévoit les augmentations futures de l’eau et de l’assainissement, augmentations décalées dans le temps, campagne municipale 2020 oblige !

C’est le soldat en uniforme rutilant qui arrive après la bataille.
Et en plus il veut une médaille.


Pour mémoire :
Ci-après la page Facebook de notre liste « Quimperlé d’abord » du 12 mars 2020, avec une certaine dose d’humour dans la conclusion !


Longtemps cantonné dans une douce, mais incompréhensible expectative, Alain Pennec aurait donc fait son « Chemin de Damas«  entre octobre 2018 et décembre 2021 sur l’augmentation du prix de l’eau et de l’assainissement ? Je n’ose y croire. Foutaise, leurre, illusion.