L’hypocrisie au zénith

À la suite du communiqué [Ouest-France et Télégramme du 27 décembre 2021] concernant ma position sur l’augmentation du prix de l’eau et de l’assainissement pour les seules familles quimperloises, quelques lecteurs laissent entendre, dans leurs messages, que ma position est identique à celle d’Alain Pennec.
Ces remarques appellent de ma part un rectificatif implacable et irréfutable basé sur la réalité et non sur la « fiction municipale » dont s’abreuve abondamment l’ancien maire.

Dans un premier temps, il convient de rappeler que c’est depuis la campagne municipale de 2014 que j’ai soulevé ce problème et attiré l’attention des Quimperlois sur l’augmentation prévue du prix de l’eau et de l’assainissement découlant du futur transfert de la compétence « eau et assainissement » à l’intercommunalité (Application de la loi NOTReLoi portant nouvelle organisation territoriale de la République – 2015 – cadeau du Président Hollande)

Point d’écho, ni soutien d’Alain Pennec


Ce transfert de compétence « eau et assainissement » a fait l’objet de nombreux échanges en Conseil municipal, avec un riche débat contradictoire au sein de cette assemblée le 31 octobre 2018. D’un côté Michaël Quernez et sa majorité, soutenu ardemment par le député-conseiller municipal Erwan Balanant*, de l’autre 4 élus déterminés à mener bataille pour les familles quimperloises (Soazig Cordroc’h, Marc Duhamel, Serge Nilly et moi-même). Nous avons demandé à Alain Pennec de nous soutenir lors d’une rencontre qui s’est tenue au « Brizeux » en présence de Marc Duhamel. Le maire sortant n’a pas voulu, ni même souhaité appuyer notre position.

* Et le député de rappeler que le prix moyen du m3 d’eau est de 2,03 € en France. « Nous serons à 1,57, donc largement en dessous ». Les Quimperlois doivent donc payer plus, sans cesse davantage.


Les journaux ont fait un large écho à l’occasion de ce Conseil municipal. (voir ci-après)

Ouest-France 2 novembre 2018

À ce Conseil municipal, je précise : « Je suis contre ces nouveaux tarifs. Pourquoi les seuls Quimperlois paieraient plus cher ? Je suis élu pour défendre les intérêts des Quimperlois ». C’était le 31 octobre 2018. Ces mots, je ne les regrette pas.

Le Télégramme 2 novembre 2018

Côte à côte le temps d’une présentation, Michaël Quernez (assis à gauche), et alain Kerhervé, chef de l’opposition, se sont longuement affrontés sur la question de la hausse des tarifs de l’eau sur les dix prochaines années

Point d’écho, ni soutien d’Alain Pennec


En 2020, l’ancien maire ose, enfin, critiquer les orientations de l’intercommunalité qui prévoit les augmentations futures de l’eau et de l’assainissement, augmentations décalées dans le temps, campagne municipale 2020 oblige !

C’est le soldat en uniforme rutilant qui arrive après la bataille.
Et en plus il veut une médaille.


Pour mémoire :
Ci-après la page Facebook de notre liste « Quimperlé d’abord » du 12 mars 2020, avec une certaine dose d’humour dans la conclusion !


Longtemps cantonné dans une douce, mais incompréhensible expectative, Alain Pennec aurait donc fait son « Chemin de Damas«  entre octobre 2018 et décembre 2021 sur l’augmentation du prix de l’eau et de l’assainissement ? Je n’ose y croire. Foutaise, leurre, illusion.


Tarifs de l’eau à Quimperlé : la polémique continue

Pas de trêve des confiseurs sur le sujet des tarifs de l’eau. Après la mise au point de Quimperlé communauté, répondant aux critiques d’Alain Pennec et de Marc Duhamel, l’élu quimperlois Alain Kerhervé apporte de l’eau au moulin de la contestation. « Depuis 2014, je combats ce projet d’augmentation du prix de l’eau et de l’assainissement pour les seuls Quimperlois. C’est une politique antisociale qu’il est nécessaire de dénoncer, d’autant plus qu’elle va s’accompagner d’autres mesures aussi néfastes en 2022, qui sera une année de perte du pouvoir d’achat pour les actifs comme pour les retraités », dénonce le conseiller municipal dans un communiqué.

« Perte du pouvoir d’achat »

« Augmentation pour les seuls Quimperlois du prix de l’eau et de l’assainissement collectif de 8 à 12 € par an, et ce pendant les 7 prochaines années, pour une consommation d’une famille moyenne ; revalorisation de la taxe foncière des propriétaires de 3 % ; augmentation de la taxe de ramassage des ordures ménagères d’un pourcentage identique ; fin de l’exonération sur les deux premières années de la taxe foncière sur les nouvelles constructions, comme c’était le cas auparavant. Cette perte de pouvoir d’achat d’origine locale devient de plus en plus insupportable dans la mesure où elle s’aggrave d’une inflation forte sur les produits et services de première nécessité : alimentation, carburants, énergie… » énumère-t-il.

Le Télégramme – Quimperlé

Voir aussi le Ouest-France de ce 27 décembre 2021

Quimperlé. Police municipale et vidéoprotection : Alain Kerhervé interpelle Michaël Quernez

Par courrier et avant le conseil municipal du mercredi 24 mars 2021 à Quimperlé (Finistère), Alain Kerhervé, élu de l’opposition, avait interpellé Michaël Quernez, le maire. Le sujet : la police municipale et l’installation de vidéoprotection dans la ville. Sujet qui a été évoqué, avant que l’ordre du jour du conseil municipal ne soit débattu.
Ouest-France Publié le 25/03/2021

Alain Kerhervé a souhaité proposer une réflexion sur l’organisation et les missions de la police municipale. Les communes voisines, Mellac, Tréméven, Baye et Rédéné constituent, avec la ville-centre, une agglomération de vie intégrée et partagée.

Selon l’élu de l’opposition, il convient donc d’organiser différemment le périmètre d’intervention de la police municipale, en l’étendant aux communes voisines, notamment par la création d’un service commun. Il faudra alors définir plus précisément les missions de la police municipale, en prenant en compte les souhaits exprimés par les citoyens, notamment en termes de présence et de contrôle en soirée et les week-ends.

Et la vidéoprotection ?

Et afin de donner tous les moyens à cette nouvelle structure, il conviendrait, comme vous l’avez proposé il n’y a pas bien longtemps pour la place Jean-Jaurès, et en l’inscrivant au budget, d’équiper certains lieux de vidéoprotection, dans le cadre d’une opération pluriannuelle.

Dans le même temps, Alain Kerhervé reconnaît que Quimperlé n’est pas comme certains quartiers de grandes agglomérations qui font l’actualité des journaux télévisés, loin de là. Et heureusement. Mais nous ne devons pas lâcher. La sécurité est un droit premier et une nécessité pour tous. C’est un devoir pour les élus de l’assumer et de prendre toutes les mesures nécessaires. Il ne s’agit pas de marchander sa liberté contre la sécurité. Les deux marchent de concert.

Après avoir donné connaissance à l’ensemble du conseil municipal de la lettre d’Alain Kerhervé, le maire lui a répondu. Vous proposez de revoir le périmètre d’intervention de ce service, en l’étendant aux communes périphériques dans le cadre d’un service mutualisé, et de redéfinir ses missions pour une présence accrue sur l’espace public. Vous soulignez l’intérêt des dispositifs de vidéoprotection en mettant en avant les enjeux de sécurité publique sur notre territoire.

Quatre agents à plein temps

Michaël Quernez partage cette préoccupation pour la sécurité de nos concitoyens. C’est dans cet esprit que nous avons revu le projet de service de la police municipale en 2019, en réorganisant et en renforçant sa présence sur le terrain auprès de la population, en développant son intervention auprès des publics jeunes, en confortant sa complémentarité avec la gendarmerie.

Cela se fait dans le cadre d’une convention de coordination actualisée renforçant la coopération opérationnelle entre les deux services.

Ce projet de service s’est accompagné du renforcement des effectifs avec quatre agents de police municipale à temps complet, avec un planning annualisé permettant plus de souplesse et d’amplitude dans les horaires d’intervention.

Cette stratégie apparaît plus pertinente que le déploiement d’un dispositif de vidéoprotection onéreux en termes d’investissement (coût de déploiement estimé à plus de 100 000 €, uniquement sur une partie du boulevard de la gare en 2018) et de maintenance, très peu soutenue financièrement par l’État​, poursuit le maire.

« Ce n’est pas opportun »

Par ailleurs, les statistiques de l’année 2020 font apparaître des faits de délinquance en baisse. Les premiers mois de l’année 2021 s’inscrivent dans cette même tonalité. Ces indications nous encouragent à poursuivre et à amplifier notre stratégie d’intervention basée sur une présence accrue sur le terrain et surtout sur le développement du travail en commun entre services de la Ville, de l’État, du Département et de Quimperlé communauté.

Selon le maire, tous ces éléments font ressortir l’importance de l’action de proximité en matière de protection des biens et des personnes.

Conclusion de Michaël Quernez, au regard de l’action menée à Quimperlé et de l’organisation mise en œuvre, il n’apparaît pas opportun, à ce jour, d’étendre le périmètre d’intervention du service de police municipale de Quimperlé.