Réponse aux propos tenus par le maire Michaël Quernez lors du conseil municipal du 6 juillet sur le sujet de l’éducation et concernant plus particulièrement la réforme des T.A.P. (Temps d’activités périscolaires).
« Première adjointe en charge des affaires scolaires sous le mandat d’Alain Pennec (2008-2014), j’ai décidé de sortir d’une obligation de réserve à laquelle je m’étais astreinte jusqu’à aujourd’hui.
Je ne peux laisser sans réagir le maire Michaël Quernez, alors qu’il se trouve à bout d’arguments face à son opposition, tenir lors de ce conseil municipal des propos qui sont faux et profondément injustes à mon égard et à l’encontre de l’équipe de son prédécesseur, propos concernant la politique scolaire et les actions menées.
Sur ce point évoqué en Conseil municipal, je tiens à rappeler certaines actions phares du mandat de la municipalité d’Alain Pennec : mise en place de la monétique, informatisation des classes (40.000 €/an), soutien aux projets scolaires, passage à deux services en restauration, activités de la pause méridienne, etc…
Avec une moyenne de 350.000 €/an d’investissement, Michaël Quernez ne peut avancer « qu’aucune municipalité hormis la sienne n’a consacré autant de financement à l’éducation ».
Plus graves encore sont les propos du maire m’accusant d’avoir laissé « une armoire vide » en 2014 concernant le dossier de la réforme des rythmes scolaires. Je tiens à rappeler, pour mémoire, toutes les difficultés qui ont dû être surmontées, le nombre de réunions nécessaires avec parents, enseignants, personnels et les services de l’Éducation nationale pour aboutir à une rédaction finalisée du projet pédagogique et aux propositions de fonctionnement qui sont d’ailleurs toujours en vigueur aujourd’hui.
Alors que je savais que je ne me présenterais pas aux élections municipales de 2014, j’ai tout mis en œuvre pour faire aboutir ce dossier. Il restait juste à finaliser la mise en place des animations T.A.P.
A ce titre, je pense avoir œuvré jusqu’au terme de mon mandat et que l’armoire était plutôt pleine que vide.
J’ai la conviction que la force d’un politique est d’assumer ses choix et non de se défausser sur les autres. C’est également avoir une profonde honnêteté intellectuelle. »
Christine Favennec
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