« Fusion à marche forcée » et en catimini

Mardi 7 février, réunion publique sur l’hôpital.

3 heures de débat sur les sujets qui nous préoccupent tous : les problèmes liés à la mise en œuvre du GHT, le chemin à marche forcée vers la fusion qui se traduira par la perte de l’entité juridique « Hôpital de Quimperlé », une hyper concentration qui pose mille problèmes non résolus : personnels soignants notamment, … sans espoir de retour.

Le souci bien partagé d’un manque de concertation a été démontré. Ni élus Quimperlois, ni syndicats de personnel, ni usagers d’un hôpital, hôpital considéré, à juste titre, comme un véritable capital humain de notre ville et du Pays de Quimperlé.

Non Michaël, l’hôpital n’appartient pas au Maire, mais à la population qui vit sur ce territoire ! 

Pourquoi aller à « marche forcée » vers une fusion, alors que le Groupement GHT mis en place au 1er juillet dernier pour 10 ans n’a pu prouver totalement son utilité aujourd’hui, sa possible évolution demain, avec le seul souci de donner aux populations, ce qu’ils peuvent attendre du service public de santé que nous défendons tous.

Enfin, l’expérience montre qu’il nous faut être particulièrement vigilent sur l’avenir du service des Urgences à Quimperlé, notamment la nuit, la conviction exprimée par certains (ceux qui ont pris en catimini la décision de fusionner) n’étant nullement un engagement à garder le service des Urgences alors qu’il est indispensable à nos populations et à l’attractivité de la ville-centre du Pays de Quimperlé.

Dernier acte : au cours du conseil municipal du 8 février, les élus de l’opposition Quimperloise ont rallumé le débat et poussé le Maire dans ses retranchements. Le vœu présenté par nous a été retoqué par le Maire qui n’a pas hésité à donner une consigne formelle et non discutée de vote à ses troupes. Ce vœu consensuel voulait ouvrir une période de discussions… Le Maire est resté figé sur son projet de fusion à marche forcée.

Photo OF.

Dernière minute : Vendredi les syndicats CFDT et CGT ont été reçus par le Maire. Une proposition syndicale a été, une nouvelle fois, rejetée par le maire : un moratoire de 2 ans pour entamer, dans la sérénité, une concertation approfondie avec tous les acteurs et élus.

Alain Kerhervé

Je vous propose dans le document PDF ci-dessous l’essentiel du Conseil municipal
du 8 février consacré à ce sujet
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