Grand débat national – acte 2

Nous vous communiquons ci-après les articles de presse de ce jour. Bonne lecture !

Quimperlé. Grand débat : 50 personnes à Benoîte-Groult

Ouest-France

Les trois organisateurs debout. Les participants assis. C’était lundi soir, à Benoîte-Groult. | OUEST-FRANCE

À l’initiative de trois des élus de l’opposition quimperloise, la deuxième mi-temps du Grand débat national s’est déroulée, lundi soir, le 25 février, à Benoîte-Groult, à Quimperlé. Avec une cinquantaine de participants.
Impôts, découpage des régions, taxe d’habitation, taxe foncière, retraites, etc. En passant entre les six tables, les six ateliers, on pouvait entendre que le débat était nourri, lundi soir. Après la soirée du mardi 12 février, organisée par le CDPL (Comité de développement du pays de Lorient) et consacrée, entre autres, à la transition écologique et à la démocratie citoyenne, celle d’avant-hier soir a été moins suivie. Mais tout aussi riche de remontées et d’interventions.

Il a donc été beaucoup question de fiscalité et des dépenses publiques.

Dans la salle, des citoyens, une petite dizaine de Gilets jaunes, mais aussi le député Erwan Balanant, le maire de Quimperlé Michaël Quernez ou encore Alain Pennec, l’ancien maire, Gilles David, le délégué des Républicains dans le Finistère. Mais aussi des commerçants, comme Alain Jégou de la gare ou Anne Daniel du Café-Récré, etc.

« Amers et choqués »

Les 3 élus Quimperlois

« Il n’y a pas de concurrence entre les deux réunions. Nous sommes complémentaires. Nous avons voulu être acteurs, quand nous avons su que le maire ne souhaitait pas organiser de Grand débat. Mais il a mis à notre disposition des moyens et la salle » , a dit Alain Kerhervé, en ouvrant la soirée.

Alain Kerhervé qui a, avec Marc Duhamel et Serge Nilly, tous les trois conseillers municipaux d’opposition, mis en place ce rendez-vous.

« Cette soirée doit être positive et cordiale. Tout le monde doit avoir la possibilité de s’exprimer, de défendre ses idées, de s’exprimer. Mais dans le respect de tous. C’est un impératif » , a poursuivi l’élu quimperlois.

« Que restera-t-il de tout cela ? On verra. Mais nous en ferons un constat honnête. Tout cela sera remonté sur le site officiel. Mais pourquoi pas aussi, lors d’une nouvelle réunion. L’invitation est lancée » , a-t-il repris.

Serge Nilly n’a pas dit autre chose. « Vous allez fonctionner par petits groupes. Il y a le canevas, avec les questions que l’on trouve sur le site du Grand débat. Mais, ce n’est pas un quiz. À vous de désigner un rapporteur par table, pour une synthèse, avec les sujets les chauds. Nous ne sommes pas ici pour râler, mais pour des idées et des propositions. »

Et c’était parti pour la discussion.

Debout, dans un coin de la salle, Alain Kerhervé, Marc Duhamel et Serge Nilly ne pouvaient, cependant, pas masquer leur déception. « Il n’y a pas d’élus du conseil municipal, pas d’élus de Quimperlé communauté, alors qu’il n’y a pas d’autres débats, ce lundi soir. Mais nous saluons la présence du maire. »

Les trois hommes étaient « amers et choqués. La conclusion que l’on en tire, c’est qu’ils ne sont pas venus parce que nous en étions les organisateurs. »

S’ils le disent…



Grand débat national. 60 personnes pour la seconde soirée

Le Télégramme

Une soixantaine de personnes se sont retrouvées, lundi soir, au Coat-Kaër.

Organisée par trois conseillers municipaux d’opposition, Serge Nilly, Alain Kerhervé et Marc Duhamel, la seconde soirée de réunion consacrée au Grand débat national s’est tenue, lundi soir, à la salle Ellé du Coat-Kaër, à Quimperlé. Une soixantaine de personnes s’y sont retrouvées autour de sept tables.

Alain Kerhervé a salué le bon état d’esprit dans lequel s’est préparée cette seconde réunion publique, faisant suite au premier épisode qui s’est tenu le 12 février, avec le Conseil de développement du pays de Lorient. « Ce nouveau débat se fait dans une démarche positive et cordiale, elle se veut complémentaire à la première réunion. C’est important que tout le monde ait les moyens de s’exprimer. Cette réunion est la vôtre. Il s’agira de débattre en s’affrontant avec respect, car nous sommes tous dans le même bateau », a déclaré l’élu quimperlois. Les organisateurs comptaient, parmi les participants, le député et le maire ainsi que des Gilets jaunes et des citoyens de toutes tendances politiques.

Pendant trois heures, plusieurs thématiques ont été débattues en petits comités, autour de chacune des tables installées, avant une synthèse et une restitution publique. Alain Kerhervé a posé la question de savoir de ce qu’il restera de ce grand débat national quand il sera clos : « Les avis seront divergents. Je propose que l’on se retrouve alors en ce lieu pour en faire, ensemble, le bilan ».

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