« Démission du maire », « gâchis » : le Rassemblement pour un renouveau républicain en pays de Quimperlé (3R) prend la question du pôle hébergement de l’hôpital à bras-le-corps et fustige une « fusion imposée ».
Dans les pas des personnels de l’hôpital qui se sont élevés contre la mise à l’écart et le non-renouvellement du contrat du Dr Patrick Loriquet, en charge de puis cinq ans de la coordination du pôle hébergement (Bois-Joly- Moëlan), le Rassemblement pour un renouveau républicain en pays de Quimperlé (3R) monte au creneau comme il l’avait fait au moment de la décision de la fusion des hôpitaux.
« Première agression »
La nouvelle organisation des pôles d’hébergement et « l’affaire Loriquet », c’est « un premier coup de couteau, une première agression de la fusion contre le service hospitallier » dénoncent les membres de 3R qui ont rencontré le docteur Loriquet et les autres acteurs. « L’objectif est purement comptable et dénué de tout fondement et approche permettant la défense et l’amélioration d’un service public hospitalier de qualité ». En déroulant les effectifs et les chiffres qui concerneront l’hôpital au 1e r janvier, quand la fusion des deux hôpitaux sera effective, c’est aussi la certitude qu’« il n’y a pas de continuité médicale », pourtant défendue par la direction, que la formation met en avant. La où le Dr Loriquet consacrait « 80 % de son temps à la coordination » pour 347 pensionnaires, le prochain coordonateur, commun aux différents établissements, aurait « un 20 % pour 1075 lits », estime 3R. Du côté des effectifs sont aussi rappelés les manques en regard de ce prévoyait la convention de départ : 4,7 équivalents temps plein (ETP) en aides-soignants, et 6,45 ETP en infirmières. Et pointée aussi la chute du nombre de personnels en contrats avenir (de 18 à 7 fin décembre) ou en contrats aidés (de 16 à 8). « Nous dénonçons une situation insupportable pour le personnel, ayant des répercussions sur le service délivré aux pensionnaires ».
« Il botte en touche ! »
La formation politique veut faire connaître sa position à la population. Elle va aussi adresser un courrier à la députée Monique Iborra (LREM), qui a récemment tiré la sonnette d’alarme sur les conditions d’accueil et de travail dans les Ehpad, pour lui exposer la situation de l’hôpital de Quimperlé. 3R va également présenter ses craintes à Michaël Quernez, président du conseil de surveillance de l’hôpital. Un maire qui doit également encaisser les récriminations d’élus d’opposition courroucés de n’être « jamais tenus informés » et qui accusent : « la fusion imposée par le maire est responsable de cette situation conflictuelle; de plus, il botte en touche. C’est une démission ! ».
Contact
alain.kerherve@gmail.com tél. 06.60.03.32.23.
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