Quimperlé. La chapelle Saint-Eutrope livre son histoire

Lors de sa visite, Alain Pennec montre des visuels pour étayer ses propos. | OUEST-FRANCE

  • La visite commence par la façade qui donne sur la rue. Alain Pennec fait participer les visiteurs et leur demande des éléments de datation.
  • A l’intérieur de la chapelle, Alain Pennec donne des indications, notamment sur l’autel en forme de tombeau.

Les visites de la chapelle Saint-Eutrope, classée Monument historique, se succèdent à Quimperlé. 

« L’édifice ne date pas du XVIe siècle. Il fallait me demander », dit Alain Pennec, alors qu’il entame la visite de la chapelle Saint-Eutrope. Il fait référence aux affiches, ici ou là, qui mentionnent un siècle de construction, selon lui, erroné.

Historien et ancien maire de Quimperlé, c’est en véritable passionné qu’il parle de l’histoire de cette chapelle hospitalière « bien restaurée ». La visite de la chapelle Saint-Eutrope commence par la façade qui donne sur la rue. La quarantaine de personnes venue y assister, en juillet, était éparpillée sur les trottoirs et la chaussée. Quelques voitures étaient venues interrompre, de temps en temps, le discours d’Alain Pennec.

« Réédifié en 1528 »

Dossier sous le bras, Alain Pennec relate l’histoire du lieu et argumente ses propos de plans anciens et de photos qui montrent le lieu avant sa restauration. « Dans l’ensemble, la structure est restée identique à ce qu’elle était au Moyen-Âge. »

Il s’arrête un temps sur une inscription. Il la décrypte : « Édifice réédifié en 1528. Il existait donc auparavant, assure-t-il. Il y a une partie plus ancienne. »

Puis, il évoque un acte de 1423. Celui-ci montre qu’à cette époque, il y avait, à Quimperlé, déjà un hôpital. « Il n’y a pas de raisons qu’une ville comme Quimperlé, très active, n’ait pas eu d’hôpital au XIIIe, XIVe siècle. »

Tous les mystères de la chapelle ne sont pas élucidés. Peut-être que certains points ne trouveront jamais d’éclairage précis, à l’instar du porche gothique.

Il « fait penser à un porche extérieur ».Pourtant, il est bel est bien situé à l’intérieur de la chapelle Saint-Eutrope. « Il n’y a pas vraiment d’explications qui tiennent la route », admet l’historien. Pour ce point peut-être pas, mais pour le reste, Alain Pennec apporte des explications qui, elles, la tienne.


Visite de ce jour : mardi 14. Rendez-vous, à 14 h 30, à l’espace Kerjégu. Gratuit.


 

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