Au cours du Conseil municipal du 6 juin, nous avons développé la question sur la sécurité.
Voici le texte intégrale de mon intervention :
« Monsieur le maire, nous voudrions revenir sur la question de la sécurité dans notre ville, loin de nous l’idée de faire une fixation sur ce sujet, mais de nombreux témoignages montrent que cette question préoccupe nos concitoyens.
Une approche globale
Comme vous avez eu l’occasion de le dire, la sécurité nécessite absolument une approche globale portant sur les points suivants :
- le renforcement de la police municipale, notamment dans son organisation, devant permettre une meilleure disponibilité
- la Gendarmerie est un élément essentiel du dispositif global de sécurité. Les relations avec elle ont toujours été excellentes et ses actions bien souvent efficaces.
- le dispositif de « rappel à l’ordre » que vous avez institutionnalisé après que nous l’ayons, dans la pratique, utilisé lors du mandat d’Alain Pennec et son équipe,
- le traitement de l’insécurité ne saurait être une exclusivité réservée à la ville-centre. Elle concerne aussi le territoire de notre interco, même si c’est dans une moindre mesure. Ainsi le rôle de CISPD (Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance) est important.
Sur ces points nous sommes d’accord avec vous, Mr le Maire.
Cette approche globale n’est viable qu’avec certains outils et après avoir déterminé certaines cibles.
Rappel
Dans une réponse que vous faites le 28 septembre 2016 à une question écrite de Marc Duhamel (22 septembre) vous parlez « d’incivilités, de faits de délinquance, et de graves atteintes à la personne« . (Je vous cite). Et vous évoquez la vidéo-protection.
Ces termes, vous les évoquez une nouvelle fois quand vous recevez en mairie une délégation de riverains et de commerçants le 23 septembre qui se plaignent, à juste titre, des « tapages et agressions » sur la place Jean Jaurès. Et là, vous faites coup double : (2bis). D’une part Vous déterminez certaines cibles, auxquelles vous ajoutez la place Jean Jaurès, d’autre part vous envisagez l’installation de vidéos-protection sur des bâtiments publics et… sur la place Jean-Jaurès.
Le 4 octobre 2017, en réponse à une intervention de Soazig Cordroc’h, vous affirmez et confirmez « que la pose de caméras est à l’étude ».
Le 12 décembre 2017, en réponse à une intervention de Marc Duhamel relative à une agression particulièrement violente, vous reconnaissez, parce que c’est la réalité, que Quimperlé est touchée par ces actes d’insécurité.
Rappelons aussi que c’est au cours de ce Conseil municipal que nous avons proposé la création d’une commission extra-municipale pour traiter, avec tous les acteurs concernés, le problème de l’insécurité. Malheureusement cette commission n’a pu voir le jour.
Aujourd’hui
Où en sommes-nous ? Vous avez modifié votre point de vue. La détermination que vous aviez alors affichée, s’est volatilisée. Point de vidéo-protection sur les sites que vous aviez vous-même identifiés. Une vidéo exclusivement aux abords de la gare, et encore sous condition que la SNCF en fasse autant dans la gare.
La vidéo protection, n’est ni liberticide, ce n’est pas non plus une d’atteinte à la liberté ni une intrusion dans la vie privée.
La sécurité est un droit pour les habitants, et c’est un devoir pour les élus de l’assurer en coopération avec les acteurs concernés.
Pouvez-vous, Monsieur le maire, nous expliquer les raisons de ce revirement ? »
La réponse du maire nous a donné aucune information nouvelle, ni un engagement à lutter fermement contre les incivilités et les actes d’insécurité.
Dernière information (27 juin 2018, en commission ‘affaires générales’)
Une réunion de la commission sera organisée à la rentrée, afin de déterminer les conditions d’installation de la vidéo-protection sur le secteur de la gare. Les différents acteurs seront conviés, comme nous l’avons souhaité depuis plusieurs mois.
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