Bonheur et recueillement
Comment ne pas aimer cette ville, emprunte d’histoire et de douceur !
Mon Quimperlé, … à moi.
Mérimée, Balzac, Michelet, Stendhal,… elle est bien longue la liste des « voyageurs » qui ont, au terme d’un séjour à Quimperlé, tressé des louanges à son adresse.
Flaubert, en 1847, décrit notre cité comme « un sujet d’aquarelle, … une des plus agréables bonnes fortunes que nous ayons rencontrées de notre voyage ». Nous sommes flattés par de tels commentaires.
Quant à Jacques Cambry (1749-1807), bien connu et apprécié des Quimperlois, il nous éclaire sur Quimperlé : « Si le dieu du repos, si le dieu de la paix s’étaient choisi une retraite, elle eût été sur le bord de l’Ellé… Un médiocre revenu y faisait vivre dans l’aisance ; la chasse, la pêche, des promenades pittoresques, la chaire la plus délicate faisaient passer des jours heureux à l’homme assez sage pour préférer à l’éclat des grandes villes l’air pur des bois et des rivières ».
De la même manière, en août 1839, un jeune parisien de 18 ans, Fortuné Dubois découvre émerveillé les charmes de notre bonne ville : « Sa réputation n’est pas usurpée » écrit-il dans « Voyage en Bretagne« . « C’est bien la plus jolie petite ville qu’on puisse trouver : tout y est mignon et coquet. Située au fond d’une vallée, … elle a grimpée sur les coteaux qui la dominent… Toutes les maisons ainsi groupées sur deux ou trois coteaux viennent aboutir et entourer une place plantée d’arbres, et il n’est pas, jusqu’au nom des deux rivières qui s’y réunissent, l’Ellé et l’Isole, qui ne soient doux et gracieux comme l’aspect de la ville. Ces deux ruisseaux contournent la place et l’un d’eux se précipite en une longue cascade formée par la prise d’eau d’un moulin ; puis ils s’en vont vers la mer où ils portent quelquefois des chasse-marées caboteurs. »
Alain Kerhervé
(Extrait de mon livre « De Gaulle, ma boussole,
Quimperlé ma passion »)
Quelques photo de Sainte-Croix. Admiration !
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