Le fervent gaulliste et conseiller municipal de Quimperlé, Alain Kerhervé, vient de créer une nouvelle association. Son nom : « Général de Gaulle : souvenir et fidélité ». Tout est dit. Ou presque… « Être gaulliste, ce n’est pas un truc de vieux combattants. Il y a aussi des jeunes qui sont intéressés. »
Mardi matin, Alain Kerhervé a annoncé la création de son association : « Général de Gaulle : souvenir et fidélité ».
La passion du conseiller municipal d’opposition à l’homme de l’appel du
18 juin 1940 est connue. Il le démontre, une nouvelle fois, avec cette structure officiellement déclarée à la préfecture, le 29 novembre dernier.
Lui qui a déjà commis plusieurs ouvrages à cet homme d’État.
Naturellement, Alain Kerhervé en est le président et l’association compte, à ce jour, une « petite dizaine de membres. Un bureau a été constitué. Nous avons vocation à travailler sur Quimperlé, mais aussi sur le large pays de Quimperlé. Nous avons également vocation à travailler sur des sujets qui vont bien au-delà de Quimperlé. »
Exposition en mai 2019 au Présidial
Se souvenir et transmettre sont les maîtres mots qui guident Alain Kerhervé.
« Nous voulons transmettre ce qu’il a fait, ce qu’il voulait faire et ce qu’il aurait aimé faire. Le Général a dit : on ne fait pas de politique sans prendre en compte les réalités. »
C’est une formule à laquelle adhère totalement l’ex-adjoint d’Alain Pennec. « On ne peut pas, en tant que gaulliste de conviction, ne pas réagir à ce qui se passe aujourd’hui en France, dans le monde », poursuit-il. Une allusion au mouvement des Gilets jaunes.
Mais Alain Kerhervé se souvient, par exemple, que le Général de Gaulle avait « reconnu la Chine, dès 1964. Il avait été alors très critiqué par les grands de ce monde. Mais il l’avait fait quand même. »
Alain Kerhervé songe à la mise en place d’un « cercle de réflexion » dans le futur. À un déplacement à Colombey-les-Deux-Eglises, au cours de l’été 2020.
Mais avant cela, il y aura une grande exposition, du 4 au 11 mai 2019, au Présidial.« Pourquoi en 2019 et non pas en 2020, pour les 50 ans de sa mort ? Parce qu’en 2019, cela fera 50 ans qu’il avait proposé le référendum pour la réforme du Sénat et la régionalisation. »
La suite, on la connaît. La France avait dit non. « À minuit, le Général avait démissionné de ses fonctions de président de la République. »
Cette exposition, mise en place grâce à la fondation Charles de Gaulle, présentera quatorze panneaux explicatifs sur « toutes les phases de sa vie : sa jeunesse, 14-18, Londres, la Résistance, etc. »
Alain Kerhervé va également réaliser un petit document écrit qu’il remettra, gratuitement, à tous les visiteurs.
Michel Anfrol, journaliste en retraite et président des Amis de la fondation Charles de Gaulle, devrait honorer cette exposition de sa présence.
C’est lui qui a préfacé le dernier ouvrage d’Alain Kerhervé. Il a aussi été le président des jeunes du RPF (Rassemblement du peuple français).
« Cibler les jeunes »
« J’ai la volonté de cibler les jeunes », reprend Alain Kerhervé.
Il a donc rencontré les deux proviseurs des lycées de Kerneuzec – Roz-Glas et Kerbertrand. « Des élèves de Première et de Terminale viendront visiter l’expo. Nous avons également évoqué la possibilité que j’aille faire des conférences dans ces établissements. »
L’homme qui connaît sur le bout des doigts la vie du « Grand Charles » et qui a une connaissance approfondie de sa politique sociale a des choses à partager.
« Je veux donner aux jeunes d’abord des connaissances et ensuite des moyens de réflexion. »
Pour faire vivre « Général de Gaulle : souvenir et passion », Alain Kerhervé a « besoin de soutiens. Je lance donc un appel aux dons et aux adhésions (10 €, par personne). Pour l’expo de mai, il nous fait 800 €. »
Les chèques sont à adresser, au nom de l’association, à Alain Kerhervé, 2, rue de Beg an Hent, 29 300 Quimperlé ; renseignements au 06 60 03 32 23.
Vincent THAËRON.
Ouest-France
Commentaires récents