A la veille d’un anniversaire qui me fait basculer dans la décennie supérieure et après 10 ans de mandat électif local, j’ai une soudaine envie de me confier aux fidèles lecteurs de « Quimperlé-Passion ».
Ceux qui me connaissent un peu savent que ma passion pour le général de Gaulle, figure légendaire s’il en est, conduit ma vie militante depuis un demi-siècle. De gaulle et le gaullisme, bien évidemment, car son œuvre inachevée est pour moi un héritage auquel je me réfère régulièrement, n’en déplaise à ceux qui l’on toujours combattu, même si, dans le marigot politique d’aujourd’hui, les mêmes n’hésitent pas au détour de leurs dénigrantes envolées de le prendre en référence.
Chacun sait aussi et surtout, même s’ils ne le reconnaissent jamais, que j’ai Quimperlé dans la peau. Comme un amour jamais fini car profondément ancré et, comme c’est le cas dans tout amour, avec ses joies et ses peines.
La tolérance, c’est la civilisation par excellence (Kofi Annan)
Militant gaulliste et militant Quimperlois… Voilà ce que je suis… avec mon cœur et mes tripes.
Depuis belle lurette, ce territoire est entre les mains de Louis le Pensec et de ses fils politiques. Depuis belle lurette, ils font la pluie et le beau temps. Depuis belle lurette, ils détiennent le pouvoir. Depuis belle lurette, aucune opposition organisée et entreprenante ne s’est manifestée. En réalité, depuis belle lurette, ils vivent entre eux tout bardés d’habitudes et de circonspection. STOP !
C’est fini. Aujourd’hui, un groupe d’élus(es) et de non-élus(es) a décidé d’agir et de réagir… avec vous.
Nous réagissons, nous proposons, nous opposons, nous dénonçons… et nous dérangeons une organisation qui ronronne parce qu’elle se croit la seule légitime à parler en votre nom.
La tolérance est bien plus que la charité de l’intelligence. Elle se traduit par le respect.
Combien de fois avons-nous été brocardés par les barons locaux ? Quand l’opposition approuve, alors les bien-pensants aux manettes nous gratifient de mots ronflants. Ils découvrent alors une « opposition constructive ». Mais dès que se manifeste une différence d’appréciation, dès que l’opposition devient déterminée, alors le ton change. Nous sommes alors, au choix de chacun, démagos, extrêmes, rétrogrades, conservateurs…
Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités ! (Charles de Gaulle)
La France bouge. Ce qui s’est passé en France au printemps dernier nous oblige à en tenir compte. Ce qu’ont exprimé les Françaises et les Français, c’est un désir profond de changement. Un profond désir de rassembler nos compatriotes sur l’essentiel, un profond désir également de cohérence dans les réformes. Ce profond changement est tout à fait audible pour un gaulliste de conviction. Comme le disait le Général, on ne fait pas de politique en dehors des réalités.
Mais rassembler impose aussi à chacun un minimum d’ouverture d’esprit. Ce que dit notre voisin n’est pas obligatoire faux. Il convient toujours de se remettre en cause. Mais pour que la machine tourne bien, il devient indispensable que chacun en fasse autant. Soyons humaniste ! C’est le vœu que j’exprime à l’aube de cette nouvelle année.
La politique n’est pas un long fleuve tranquille. Mais inutile de faire un barrage, l’eau a toujours raison.
En cette fin d’année, le moment est venu de souhaiter à toutes et à tous, un joyeux Noël et une excellente année 2018 pour vous et vos proches… et aimons Quimperlé, elle en vaut bien la peine !
Alain Kerhervé
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