L’État est à la recherche d’économies, aussi petites soient-elles. Du moins, ça fait des années que c’est le cas et dès 2018 une nouvelle compétence va passer des mains de l’État et des régions/départements à celles des communes : la gestion des inondations ou, plus précisément, des cours d’eaux, barrages et autres zones humides. C’est la compétence GEMAPI.
Il convient donc de se poser la question et surtout de demander aux responsables de Quimperlé communauté ce qu’ils en pensent et de quelle façon vont-ils régler le problème.
Une compétence nouvelle qui n’est pas financée
Le 1er janvier 2018, selon un programme voté il y a plusieurs années sous la Présidence Hollande, les communes vont récupérer la compétence GEMAPI : Gestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations.
Jusqu’à présent, c’était l’État et surtout les régions et les départements qui s’en chargeaient et qui payaient les travaux et autres interventions. Lorsque cette nouvelle compétence va tomber entre les mains des intercommunalités (ce qui est le cas aujourd’hui), ces dernières devront donc lui attribuer une part de leur budget. Or, comme tout le monde le sait, le budget des communes et autres intercommunalités est déjà très réduit et en baisse constante car le gouvernement cherche, là aussi, à faire des économies d’échelle.
Une nouvelle taxe pour les habitants : la taxe GEMAPI
Augmenter les dépenses d’un côté ne peut se faire qu’en augmentant les recettes ou en réduisant les dépenses ailleurs.
Commentaires récents