Conseil municipal : la sécurité

08 juin 2018

Caméras : une histoire de points de vue. Conseil léger mercredi soir. Sauf pour les questions diverses où il a été question de choucas et de vidéo-protection.

Les élus semblaient guillerets mercredi soir quand l’ordre du jour du conseil municipal est passé comme une lettre à la poste, sans débat, ni opposition. C’était sans compter sur les questions diverses d’une opposition menée par Alain Kerhervé…/

Dispositif de « rappel à l’ordre »

Alain Kerhervé est revenu sur les questions de sécurité. Il a d’abord rappelé être en phase avec le maire sur son « approche globale ». Renforcement de la police municipale, gendarmerie présente, dispositif de « rappel à l’ordre ». Ainsi qu’une vision qui ne soit pas uniquement communale. « Le traitement de l’insécurité ne saurait être une exclusivité réservée à la ville-centre. Elle concerne aussi le territoire de notre interco. »

Par la suite, et avec force détails de dates et de notes, Alain Kerhervé a égrené les interventions du maire où il évoquait ces derniers mois la vidéoprotection sur des bâtiments publics et la désormais fameuse place Jean-Jaurès. Alain Kerhervé a, par ailleurs, déploré que la création d’une commission extra-municipale pour traiter du problème de l’insécurité n’ait pas pu voir le jour.

Et de conclure ainsi : « Vous avez modifié votre point de vue. La détermination que vous aviez alors affichée s’est volatilisée. Point de vidéo-protection sur les sites que vous aviez vous-même identifiés. Une vidéo exclusivement aux abords de la gare et encore sous condition que la SNCF en fasse autant à l’intérieur de la gare. La vidéo-protection n’est pas liberticide. La sécurité est un droit pour les habitants et c’est un devoir pour les élus de l’assurer. »

Le maire a bien entendu répondu en faisant le distinguo entre insécurité et incivilités tout en reconnaissant que Quimperlé « n’est pas épargnée ». Sur la place Jean-Jaurès, Michaël Quernez ne juge pas utile l’installation de caméras, « nous n’avons aucune difficulté pour connaître les auteurs de faits ». Il émet aussi des réserves « sur la légitimité et l’utilité » dans des espaces de flux comme les gares mais sur le boulevard de la gare, oui.

Quant aux bâtiments publics, le maire trouve les alarmes « moins onéreuses que la vidéo-protection ».

 

Au-delà de cet échange, on note que les questions diverses (et leurs réponses) ont pris plus de temps que l’ordre du jour du conseil lui-même. Le maire s’interroge d’ailleurs à ce sujet et a rappelé que sous la mandature d’Alain Pennec, il n’y avait pas de questions diverses en fin de conseil. D’où une réflexion sur un temps de parole…

Jean-Marc PINSON
(Ouest-France)

 

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