Monsieur le Maire,
Lors du dernier Conseil Municipal de Quimperlé (4 juillet), nos questions et propositions vous ont causé visiblement quelques désagréments. Il est évident qu’il n’était nullement dans nos intentions de vous froisser de quelques manières que ce soit, et si tel est le cas, nous vous prions de nous en excuser.
Nous formons l’espoir que les congés qui approchent suffiront à vous rasséréner, et qu’à la rentrée de septembre vous aurez réussi à nous pardonner.
Visiblement, nous sommes sur 2 conceptions différentes du déroulement du débat.
Nos interventions ont porté sur 2 points principaux :
- Une simple question d’information sur le coût réel des RIAS, car c’est un sujet qui revient beaucoup dans les conversations Quimperloises. Vous vous êtes offusqué que l’on ose évoquer ceci comme si le coût des RIAS devait rester un tabou. Cherchant à nous discréditer, vous avez évoqué une petite musique. Vous n’avez pas l’oreille musicale : pour nous c’était du LITZ quand vous entendiez du WAGNER. À chacun son ressenti.
- Notre proposition de motion sur le TER pour prendre fait et cause pour les usagers. (Lire ICI) Et là encore vous vous êtes offusqué car nous n’avions pas daigné vous en parler auparavant.
En résumé, pour vous, lorsque nous votons une de vos délibérations, nous sommes dans le cadre d’une opposition constructive. En revanche, lorsque nous nous opposons ou osons proposer, là à vos yeux nous sommes des vilains moutons noirs.
Rappelons que c’est notre devoir et notre droit de nous impliquer dans la vie de notre cité, comme c’est notre droit et notre devoir de donner un avis sur tous les points impactant la vie des Quimperlois. Et naturellement, notre objectif est de convaincre un maximum de Conseillers municipaux de suivre notre point de vue. C’est là, le vrai débat démocratique !
Aujourd’hui, sachez que nous chantons PIAF : « Non, je ne regrette rien ».
Bien évidemment, comme nous vous l’avons toujours dit, si les décisions prises par vous nous semblent cohérentes avec notre conception de la cité, alors nous vous soutiendrons. Dans le cas contraire, nous nous opposerons, et c’est là notre rôle d’être un contre-pouvoir.
Contre-pouvoir, dont vous ne vous êtes pas privé d’user, rappelons-le, lorsque vous étiez dans l’opposition, car une assemblée démocratique ne peut être d’une couleur uniforme. Si tout le monde comprend çà, alors l’essentiel est sauvé.
Monsieur le Maire, pour que vous reveniez en super forme au retour de vos congés réparateurs, nous vous suggérons un programme de vacances :
détendez-vous par la pratique de sports, par l’écoute de la belle musique qui a la vertu d’adoucir les mœurs, par la méditation sur le thème : “l’arc en ciel[1] et la démocratie”.
[1] Un arc-en-ciel présente un dégradé de couleurs continu ; il exprime en politique la diversité et les nuances de sensibilité.
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