Place Charles de Gaulle : mon soutien à Alain Pennec

Place Charles de Gaulle : des élus s’offusquent
Pourtant, ce chantier est loin de faire l’unanimité chez certains élus et personnalités de Quimperlé. À commencer par l’ancien maire Alain Pennec, sous le mandat duquel la place De-Gaulle avait été entièrement refaite. « Je tiens publiquement à exprimer le choc que j’ai ressenti et les interrogations multiples que l’on peut se poser face à une présentation orientée ». Il ajoute également « que les buis n’ont jamais été taillés et qu’il n’y a jamais eu de concertation ». Alain Kerhervé, élu de l’opposition n’a pas manqué, non plus, de réagir contre cette décision. « J’apporte un soutien total et entier à la colère d’Alain Pennec » et poursuit, « j’ai également le sentiment que les buis ont été mal entretenus »

Ouest-France 21 avril 2017

Ouest-France 20 avril 2017

Ci-après la réaction complète d’Alain Pennec

Arrachement de buis de la place de Gaulle : réaction d’Alain Pennec, maire de la municipalité réalisatrice de la nouvelle place de Gaulle.

L’adjointe aux espaces verts pense avoir bien préparé son affaire en s’appuyant sur l’accord des Architectes des Bâtiments de France(ABF), du Jury des Villes fleuries et de l’architecte de la place lui-même.

En fait, il faut relativiser : l’aménagement de la nouvelle place (et de sa végétation ) a d’abord bien été approuvé en 2012 par les  ABF ; mais on est étonné de leurs changements successifs depuis 3 ans face aux demandes « pressantes » de la municipalité Quernez ; quelques exemples : le beau mur de l’hôtel natal de la Villemarqué était à conserver dans sa totalité en 1999, mais fin 2015 il pouvait être arasé ; le nouveau parking Isole-Sainte-Croix devait comporter une alignement central d’arbres en 2013, mais plus en 2015… la place de Gaulle, connaît donc à son tour la même inversion.

 Concernant ce que l’on présente comme l’opinion du Jury des Villes fleuries, traitant l’aménagement de la place de Gaulle de gros « point noir », on se pince car en 2103, le projet de cet aménagement  avait participé au succès de notre demande de 3ème fleur, d’autres points noirs réels ne sont pas évoqués  comme les zones négligées de la place de Liskeard, de la prairie du Dourdu ou de certaines entrées de ville…Et le jury  et les Quimperlois n’ont pu oublier l’état de la place auparavant. Il y a quelque chose qui m’échappe,  et d’abord que le jury revienne si tôt après l’obtention de la 3ème fleur! A-t-il été appelé spécialement par la municipalité ?

Quant à l’accord donné par l’architecte lui-même de la place, je l’ai contacté et c’est à contre cœur que devant une demande pressante, il a accepté de réduire de moitié les buis de la place qu’il continue de considérer comme essentiels.

La volonté de supprimer ces buis résulterait de l’infection récente par la pyrale. Quimperlé n’est pas la seule ville à connaître les méfaits de papillon, contre lequel existent des moyens de lutte (chimiques ou bio comme le bacillus thuringiensis). Contrairement à certains racontars, il est hors de question de déraciner les buis qui font la parure des places d’apparat ou des jardins à la française, et la nouvelle place de Gaulle s’inspire de cet esprit, comme place d’apparat, reprenant l’ordonnance de la place d’origine de la fin du XVIIIe siècle, et à laquelle participait pleinement les alignements de buis.

On en arrive à penser que cet arrachage de buis participe à une politique de remise en cause partielle de l’œuvre de la municipalité précédente. Ainsi, on remarque que depuis 3 ans, les buis n’ont bénéficié d’aucun entretien, d’aucune taille, d’aucun remplacement pour ceux qui ont été cassés par les voitures… On comprend que dans ces conditions, c’est plus facile de se débarrasser de « buis sauvageons » que de buis taillés. Quitte ensuite à s’attribuer le mérite du nouvel « embellissement ».

L’adjointe veut ajouter des fleurs… mais pourquoi ne pas avoir commencé par respecter le plan d’origine qui prévoyait justement des fleurs dans les noues ? Il ne faut pas oublier non plus que l’été, il y a suffisamment de fleurs autour de la place sur les parapets. L’abondance ou la multiplication des fleurs n’est pas synonyme de succès d’une opération d’urbanisme, au contraire elle peut banaliser l’endroit ; sans compter l’augmentation de la charge de travail pour les services jardins … et sans compter aussi que la part fleurissement n’intervient que pour 20% dans la note de classement  des villes fleuries, les 80% dépendant d’autres facteurs … comme l’imagination et l’originalité (et je peux en parler pour avoir fait passer Quimperlé en 2ème fleur en 2010e et en 3ème en 2013). Cette opération buis va en fait coûter bien plus qu’il n’est présenté : combien de dizaines de plans de buis broyés, quand le prix de chaque plan n’est  pas négligeable ? Est-on sûr que les 60% de ces plans étaient vraiment irrécupérables. Après examen, on peut en douter.

C’est vrai, je suis choqué par cette remise en cause sans complexe d’une opération urbanistique exemplaire.

La concertation ayant été pour le moins déficitaire, je pense que tous les Quimperlois hostiles à ces travaux, pourraient  le faire savoir  à Monsieur le Maire.

Alain Pennec, maire 2008-2014

Conseil municipal : le Scot 2017-2035

Le Conseil municipal de ce mercredi 12 avril a été consacré, pour l’essentiel, au Scot (Schéma de cohérence territorial 2017-2035). Après une présentation synthétique du Président de Quimperlé communauté Sébastien Miossec et de Michaël Quernez, les principaux éléments d’une approche Quimperloise ont été précisés par Michel Forget, adjoint à l’urbanisme de Quimperlé.

 

En tant qu’élu du groupe d’opposition, j’ai tenu à apporter ma contribution.

Avant de parcourir le Document d’Orientation et d’Objectifs (pièce essentielle du Scot) pour lequel j’ai fait une vingtaine de demandes de précisions où exprimé des souhaits de corrections, en introduction j’ai pointé 3 points de généralité sur le Scot

« Le Schéma de cohérence territoriale veut prendre en compte 3 préoccupations majeures : large concertation, partage de la décision, cadrage de la mise en œuvre, ce triptyque se déclinant aussi en 3 phases d’actions.

  1. Le Scot a été construit dans le cadre d’une large concertation, large concertation de beaucoup d’acteurs du territoire, bien au-delà des seuls élus de l’intercommunalité. Des ateliers réunissant des conseillers municipaux, des responsables d’associations, des habitants du territoire, ont créé des conditions favorables à une réelle concertation, concertation également emprunte d’une réelle sérénité
  2. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de validation, et les débats organisés au niveau des Conseils municipaux ouvrent une double approche de compréhension et de partage.
  3. Enfin, sa mise en œuvre dans ce cadre défini est l’occasion d’une très forte participation de tous.

La procédure du Scot répond ainsi à un besoin de clarté, de cadrage et de cohérence d’aménagement de notre territoire afin que ce qui aura été arrêté et validé soit connu de tous et détermine l’environnement de sa mise en œuvre.

Ainsi le Scot ne deviendra pas, il faut l’espérer, un instrument de propagande, comme cela est le cas dans d’autres productions communautaire, mais constituera, au contraire, un faisceau d’indicateurs qu’il conviendra de mesurer régulièrement leurs évolutions par l’instauration d’un tableau de bord faisant l’objet d’une continuelle mise à jour.

Cette manière d’aborder un thème aussi structurant pour l’avenir de notre intercommunalité est une singularité très française qui organise ainsi toute évolution de nos structures de vie collective. Cette spécificité française est née, rappelons-le, le 3 janvier 1946 lorsque le général de Gaulle a institué le commissariat général au plan, ce plan quinquennal qu’il caractérisait d’ardente obligation. Il est bien dommageable d’ailleurs que le pouvoir politique ait accepté d’y mettre fin le 26 octobre 2005, Pierre Massé ex-commissaire au plan craignait, et l’actualité lui donne raison, « que supprimer le plan au nom d’un libéralisme impulsif serait priver le pouvoir d’une de ses armes contre la dictature de l’instant ». Le plan, nous le trouvons également dans les entreprises, notamment celles du secteur public. Il s’agit alors de plans quinquennaux glissant, véritable outil de participation.

Le PLUi

Au titre de la compréhension nécessaire, j’ai noté que ce document fait souvent, très souvent, référence soit aux documents d’urbanisme des communes, soit au document d’urbanisme locaux. J’ai bien conscience qu’aujourd’hui ces références soient utiles et logiques. Mais ce document a une longue vie de 18 ans, et très bientôt, le transfert de la compétence du PLU au 1er janvier prochain, même si le PLUI ne sera mis en œuvre que plus tard, ce Scot devra en tenir compte. Il convient donc, dès maintenant, de le préciser. Je propose donc que ce point soit évoqué dans une introduction explicitant ce transfert de compétence et la lecture qui s’impose lorsqu’on évoque dans le texte les documents que je viens de citer.

Un index explicatif

Il en est de même pour ce troisième point relatif, soit à certains termes techniques, soit en référence à certains textes de réglementation. Pour bien me faire comprendre, je prendrai un exemple : dans le document D2O, est évoqué à plusieurs reprises le « opération d’ensemble » ou « opération d’aménagement d’ensemble », y compris dans le domaine économique (pages 21 & 41). Hormis ceux qui ont une compétence large, il me semble utile dans un glossaire d’expliquer ces termes à tous. Ceci est également valable pour les sigles. »

La presse de ce matin s’en est fait l’écho. Je vous reproduis ci-après quelques extraits significatifs du débat qualifié par le Maire de riche et sérieux.

Le Télégramme

Mercredi soir, en conseil municipal, la « philosophie générale » du projet a bénéficié d’un large soutien des élus. Ce Scot a cependant suscité de longs échanges, car l’un des leaders de l’opposition, Alain Kerhervé, appuyé par Erwan Balanant, a demandé de nombreux éclaircissements à Sébastien Miossec, le président de Quimperlé Communauté, qui était venu présenter le document en question, mais aussi le rapport d’activité 2016 de l’agglomération.

Un glossaire ?

Alain Kerhervé s’est notamment interrogé sur les choix qui étaient faits entre prescriptions et simples recommandations, et il a émis plusieurs propositions : par exemple, il a suggéré qu’un glossaire pour les termes un peu trop techniques soit ajouté au Scot, ou encore que le texte en question fasse allusion au futur PLUI, le Plan local d’urbanisme intercommunal. Point par point, Sébastien Miossec et le maire, Michaël Quernez, ont répondu à l’élu, dans une ambiance qui se voulait plutôt consensuelle. Le président de Quimperlé Communauté a d’ailleurs souligné que certaines des propositions d’Alain Kerhervé seront examinées avec soin, après l’enquête publique, quand il s’agira de peaufiner la version définitive de ce Scot.

Ouest-France

 

Lip Dub du Collège Jules Ferry de Quimperlé

Bravo aux élèves du collège…

Lip Dub du College Jules Ferry de Quimperle from Collège Jules Ferry on Vimeo.