TGV Bretagne : Le rapport Duron « plus d’actualité »

Le rapport Duron « plus d’actualité » : réaction d’élus du Département

Les élus finistériens se félicitent de la déclaration du Président Macron expliquant que le rapport Duron, qui renvoie après 2038 les lignes à grande vitesse à la pointe Bretagne, n’est  » plus d’actualité « .

La présidente du conseil départemental du Finistère, Nathalie Sarrabezolles, et les trois présidents des groupes politiques de la collectivité (Armelle Huruguen de Finistère et solidaires, Maël de Calan d’Alliance pour le Finistère, Christian Troadec des Régionalistes) se félicitent collectivement que le Président de la République « confirme que le rapport Duron n’est plus d’actualité pour ce qui concerne l’Ouest ».

En effet, comme dénoncé en séance plénière il y a quelques jours, ce rapport ne correspond pas aux besoins et enjeux actuels et futurs de développement de toute la Bretagne. Dans ces propos, les élus finistériens apprennent également que  » les propositions du Pacte d’accessibilité pour la Bretagne serviraient de base de travail au gouvernement « .

 » Conformément à la volonté des 54 conseillers départementaux, mais également de beaucoup de collectivités locales bretonnes dont, en premier lieu, la Région Bretagne, le pacte d’accessibilité doit être le document de base d’un travail co-construit avec l’État pour décliner les projets aéroportuaires, ferroviaires, routiers et numériques dans le Finistère et en Bretagne. « 

Les conseillers départementaux se déplacent à Paris le mercredi 7 mars, et demanderont à cette occasion une audience auprès du président de la République.

Source Ouest-France


Il est évident que les élus locaux que nous sommes approuvent cette déclaration du Président Macron.

Lire l’article ci-dessous


 

27 février : à la Fondation Charles de Gaulle

Le 27 février 2018 à 18h00, à l’invitation de la Fondation Charles de Gaulle, je vous proposerai une présentation de la politique sociale de Charles de Gaulle. Michel Anfrol, président des « Amis de la Fondation Charles de Gaulle », nous accueillera dans ces locaux chargés d’histoire, celle de Charles de Gaulle.

Le bureau du Général du temps du RPF

Créée avec l’accord du général de Gaulle et reconnue d’utilité publique en 1992, la Fondation Charles de Gaulle s’emploie, depuis 1971, à entretenir la mémoire de l’Homme du 18 juin et à faire rayonner son exemple en France et à l’étranger, en particulier auprès des jeunes générations.

Institution nationale de référence vouée à l’œuvre, l’action et la mémoire de Charles de Gaulle, la Fondation organise sa mission autour de quatre axes : La recherche universitaire et la réflexion politique ; L’éducation des jeunes ; La transmission auprès du grand public ; Le soutien au rayonnement international de la France.


Une conférence pour tous

Dans la préface de mon livre « Une révolution en héritage« , Michel Anfrol* résume ce que j’ai voulu transmettre :


… Dans son ouvrage, Alain Kerhervé nous retrace le cheminement de ces idées, mais il nous donne aussi le contexte historique, social et politique du monde que le général de Gaulle a connu avec tous les personnages qui, de près ou de loin, ont soutenu ou combattu son action pendant près de trente ans.
La lecture de cet ouvrage permet de mieux cerner la vision qu’avait le chef de la France Libre, président du Rassemblement du peuple français, le RPF, et fondateur de la Ve République. Et aussi de mieux comprendre la valeur du legs qu’il nous a transmis et le vide qu’il a laissé.

* Journaliste de 1957 à 2000, Michel Anfrol est en 1962 à la Radiodiffusion télévision française (RTF), essentiellement sur Paris Inter à la radio (qui est devenue France Inter), et sur l’unique chaîne de télévision de l’époque (la Une, devenue ensuite TF1). Il est notamment correspondant de l’ORTF à Washington de 1963 à 1968. Dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969, il présente avec Jean-Pierre Chapel en direct à la télévision, les images du premier pas de l’homme sur la lune (Mission Apollon 11). Dernier secrétaire général (en 1954-1955) des étudiants du Rassemblement du peuple français (RPF) fondé par le général de Gaulle, il est aujourd’hui président des « Amis de la Fondation Charles de Gaulle ».

Désenclavement de la Bretagne: l’abandon des Bretons ! Acte 2

Le Finistère à 3 h de Paris en train : unanimité au Département

Le Finistère à 3 h de Paris en train : unanimité au Département

Les élus du Département n’acceptent pas les conclusions du rapport Duron, qui relèguent à 2038 la possibilité de mettre la pointe bretonne à 1 h 30 de Rennes ou 3 h de Paris. À l’initiative de la présidente PS, Nathalie Sarrabezolles, ils ont voté un amendement.

Les élus du conseil départemental du Finistère réagissent aux conclusions du rapport Duron, reléguant à 2038 les projets de liaison ferroviaire entre Rennes et Paris.

« Le Comité d’orientation des infrastructures vient de rendre ses conclusions, reléguant le projet de liaison nouvelle Ouest-Bretagne Pays de la Loire, et donc l’accessibilité de la pointe bretonne au-delà de 2038. »

Les élus unanimes pour défendre le territoire finistérien. ( Christian Troadec, Yvan Moullec, Maël de Calan et Nathalie Sarrabezolles.) | Christian Gouerou

« Ce choix de fermer la porte aux Bretonnes et aux Bretons ne reconnaît pas le travail effectué depuis de nombreuses années pour proposer un scénario optimisé des questions d’accessibilité et un développement équilibré du grand ouest. »

Vote à l’unanimité

« Le Conseil départemental se fait la voix des 950 000 Finistériens et Finistériennes, des élu.e.s, des plus de 70 000 entreprises et établissements et en appelle à la responsabilité du gouvernement sur l’accessibilité du Finistère. »

« Les élu.e.s départementaux réunis ce jour en assemblée plénière font part de leur détermination à voir inscrit dans la loi d’orientation sur les mobilités, les suites de Bretagne grande vitesse (Rennes-Paris) qui permettront de réduire le temps d’accès à l’extrême pointe bretonne, à voir reprendre les échanges dans le cadre du comité de pilotage LNOBPL et son inscription dans le contrat de plan État région. »

Le texte a été voté à l’unanimité. Les élus veulent mettre en route des actions, ensemble. Ils parlent de mener une action à Paris. Avec le soutien de la Région. Ce qui n’empêche pas la droite de parler d’un centralisme rennais. Ou Christian Troadec d’appuyer : « La Bretagne est un nain politique. Nous avons besoin d’un pouvoir fort. »

Tous pour un Finistère à 1 h 30 de Rennes

Nathalie Sarrabezolles, présidente PS

« Ce qu’il nous faut, ce sont des infrastructures qui demandent des investissements importants. C’est une question d’égalité et d’équité entre les territoires. Certains ont peut-être des soutiens. Nous, nous avons des arguments. Nous demandons la reprise des discussions. Les barreaux ferroviaires nord et sud du Finistère vers Rennes sont prioritaires. C’est un enjeu de développement économique, mais aussi un enjeu pour tous les salariés du Finistère. Il est difficile d’entendre que, pour le grand métro de Paris, il y a un dépassement de 18 milliards d’euros… Soyons mobilisés. Duron a rendu son rapport dans le cadre qui lui était demandé. Si c’est le cadre qu’il faut changer, changeons-le.

Yvon Moullec (droite)

« Je fais le constat que nos voix ne portent pas. Je propose que nous montions tous à Paris dans un TGV et allions expliquer à ces gens-là ce que nous voulons de manière constructive. Je sais que Macron a parlé de la Bretagne à cinq et de langue bretonne. J’attends. J’attends. »

Jacques François (majorité)

C’est un véritable scandale. Il faut passer à la vitesse supérieure. Nous devrons rester unanimes sur ces questions. »

Isabelle Assih (PS)

« Lors de son déplacement à Quimper, pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron défendait les langues régionales. Il faudrait le lui redire. Je m’aperçois que le Président Macron marche plutôt à droite. Même si je l’ai parrainé, je suis bien au PS. »

Christian Troadec (régionaliste)

« Paris nous maltraite. L’heure est à la mobilisation de tous pour obtenir ces infrastructures, aussi bien pour le train que le numérique ou l’avion. Nous pouvons ressortir la catapulte (qui a servi pour défendre la maternité de Carhaix !). Le problème est politique. Nous avons besoin de plus de pouvoir en Bretagne. La Bretagne est un nain politique. 32 milliards d’euros pour Paris, c’est cela la différence. Le Président Macron a répondu « niet » à la demande de co-officialité de la langue corse, donc il dit non pour la langue bretonne. Il n’y a pas de Président plus centralisateur. »

Maël de Calan (LR)

« La région rennaise s’est servie. Il faut que nous inscrivions à nouveau ces infrastructures dans le contrat de plan 2020-2025 pour gagner de précieuses minutes. Nous ne pouvons plus compter sur le soutien des élus rennais, un peu pour les élus du Morbihan et des Côtes-d’Armor. Nous sommes seuls mais vous avez l’unanimité. Nous voudrions donc que le conseil départemental mette le turbo. »

Marie Gueye (PS)

Forte de son engagement associatif. « Tous à Paris ! Je peux organiser ça avec Christian Troadec ! »

Ouest-France -2 février 2018