L’opposition a toujours son mot à dire…

Le Conseil municipal est la seule instance officielle où les élus de l’opposition peuvent s’exprimer sur les problèmes et l’évolution de notre cité.

Il y a deux possibilités pour y parvenir :

  • Une intervention sur les points mis à l’ordre du jour par la seule décision du Maire (conformément aux textes en vigueur)
  • Au-delà de l’ordre du jour, le droit de « poser » des questions dites « diverses ».

C’est dans ce cadre qu’au cours du tout dernier Conseil municipal (12 décembre) les élus d’opposition ont décidé, comme c’est le cas à chaque conseil, de poser des questions et d’exprimer des positions sur les points suivants :

  • L’insécurité grandissante sur notre territoire[1]
  • Taxe d’habitation : remboursement du trop-perçu sur la part communautaire[2]
  • Le transfert au 1er janvier 2019 de la compétence eau et assainissement à Quimperlé communauté (Cocopaq)*[3]
  • L’organisation des rythmes scolaires et le retour à la semaine des 4 jours[4]
  • Les halles en danger et commerce du centre-ville[5]
  • Le manque d’effectif et l’organisation des « maisons de retraite » de Quimperlé[6]

Ces points ont permis des débats fructueux, et parfois rugueux. Débats fructueux avec le Maire… Mais nous avons noté, avec beaucoup de regret, un agacement perceptible au sein des élus (mais pas tous !) de la majorité, agacement de voir ces « élus d’opposition » prendre l’initiative d’ajouter des points à l’ordre du jour. Il me semble que pour eux, l’opposition est dans son rôle si elle se tait. Ces élus se trompent, ils ne font qu’aiguiser notre appétit de démocratie.

Alain Kerhervé
A demain… pour la suite

 


[1] Notre proposition d’une commission extra-municipale (gendarmerie, police municipale, justice et élus) spécifique à la sécurité a retenu l’attention du Maire. Nous espérons une réponse positive.

[2] Le pacte fiscal ‘que nous n’avons pas signé) est à l’origine de cette « erreur ».

[3] Nous sommes opposés à toute augmentation du prix de l’eau découlant de ce transfert

[4] Tous les acteurs (notamment les familles) ont été consultés à notre demande. Une large majorité s’est déterminée pour un retour à la semaine de 4 jours. Application rentrée 2018.

[5] Il y a une volonté partagée sur ce sujet. Nous voulons un centre-ville attractif avec un commerce florissant, indispensable pour la ville-centre.

[6] Voir ICIhttp://quimperle-passion.gaullisme.fr/hopital-3r-denonce-une-demission-du-maire


 

Le Sénat adopte un budget 2018 remanié et …

Le Sénat adopte un budget 2018 remanié et augmente de 40 % les indemnités des maires des grandes villes

Les sénateurs ont adopté contre l’avis du gouvernement un amendement visant à augmenter de 40 % la rémunération des maires des villes de plus de 500 000 habitants, des présidents de département et ceux de région via la création d’une « indemnité de sujétion spéciale » mais sans dépasser « le montant total des indemnités maximales susceptibles d’être alloués au maire, aux adjoints et aux conseillers municipaux ».

La Haute Assemblée a également adopté une disposition visant à rétablir les 36 millions d’euros de crédits « manquants » issus de la dotation d’action parlementaire (ex-réserve parlementaire) et destinés aux collectivités en 2017 en les « ciblant sur les territoires particulièrement vulnérables, bénéficiaires de la dotation de solidarité urbaine (DSU) ou de la dotation de solidarité rurale (DSR) » (lire Maire info du 28 novembre).

Les sénateurs ont également porté à trois jours le délai de carence pour les congés maladie dans la fonction publique « afin de lutter contre l’absentéisme », tout en garantissant aux femmes enceintes nécessitant un congé de maladie ordinaire le maintien de leur traitement ou de leur rémunération dès le premier jour de congé.

Séquence nostalgie : Le RER a 40 ans

Inauguration de la première ligne de RER qui traverse Paris d’Est en Ouest, par le président de la république Valery GISCARD d’ESTAING. Depuis la station Châtelet-Les Halles, le journaliste Michel CHEVALET s’entretient avec Christian GERONDEAU, l’auteur du projet.

vidéo

Belle inauguration à laquelle j’étais invité par la Direction générale de la RATP comme tous les Secrétaires Généraux des organisations syndicales représentatives. Bon souvenir dont il me reste cette belle médaille.

Derrière Valéry Giscard D’Estaing, Philippe Essig[*], alors directeur du réseau « métro ».

Comment est né le RER ?

« Delouvrier[**], mettez-moi de l’ordre dans ce bordel ! »

C’est par ce mot célèbre du général de Gaulle à son préfet en survolant la région parisienne au début des années 1960 que la réorganisation de l’Ile-de-France est lancée. Cela débouchera, une quinzaine d’années plus tard, sur la création de cinq villes nouvelles et d’un réseau express régional, le RER. Issus de lignes de banlieues existantes prolongées, les RER A et B sont interconnectées à la nouvelle station Châtelet – Les Halles, inaugurée le 8 décembre 1977 par Valéry Giscard d’Estaing. « Un réseau express régional de 92 km, Paris traversé en 12 minutes. Une capacité de transport, sans égale au monde, de 60 000 voyageurs dans chaque sens.

Alain Kerhervé


[*] En 1981, lors de la campagne présidentielle, il mènera, au sein même de la RATP une campagne partisane incompatible avec son statut de Directeur. Une fois François Mitterrand élu, Claude Quin, communiste réformateur, sera nommé Président du CA de la RATP (Excellent Président), et Philippe Essig, pour service rendu, deviendra Directeur Général de la RATP.

[**] Paul Delouvrier, né le 25 juin 1914 à Remiremont (Vosges) et mort à Provins (Seine-et-Marne) le 16 janvier 1995 (à 80 ans), est un haut fonctionnaire français sous la IVe et la Ve République, et l’un des principaux artisans de la planification qui a remodelé la France pendant les « Trente Glorieuses ».