3R du Pays de Quimperlé

Rassemblement pour un Renouveau Républicain du Pays de Quimperlé (3R)

Le 12 octobre dernier s’est tenue la 4e Assemblée Générale de notre association.
Lors d’un point presse, nous avons « balayé » tous les thèmes et dossiers abordés au cours de notre assemblée.
Nous vous communiquons ci-après les articles publiés à cette occasion.

Pays de Quimperlé. 3R : « On a l’intention de se mêler de tout »

De gauche à droite, hier, au bord de la Laïta : Marc Duhamel, Ronan Goupil, Alain Kerhervé, Serge Nilly et Roger Géronimi. | Ouest-France

Élections du printemps, TBK, hôpital, grandes surfaces, eau et assainissement, etc. Hier, les membres du Rassemblement pour un renouveau républicain du Pays de Quimperlé ont évoqué plusieurs dossiers.

« On a bien l’intention de se mêler de tout. On rejette les extrêmes et l’analyse d’un seul parti. Dans le chamboule-tout d’après les élections, 3R (Rassemblement pour un renouveau républicain en Pays de Quimperlé) a un rôle à jouer. Tout le monde n’est pas socialiste ou macroniste dans le Pays de Quimperlé », disent, d’une même voix, Alain Kerhervé et Roger Géronimi.

TBK et l’hôpital

Alors, avec leurs amis « du centre droit et de droite », ils font entendre la leur. Ce qu’ils ont d’ailleurs fait, mais à titre personnel, lors des présidentielles et des législatives, avec des soutiens ou des candidatures. « Mais 3R ne s’est pas investie en tant qu’association. »

Sujet sensible et « qui est loin d’être clos » : TBK, le réseau de bus intercommunal. « Contrairement à ce qui est dit, la fréquentation n’est pas grandissante. »

Avant « le renouvellement du contrat de délégation, en 2019 », 3R souhaite « mener une étude avec un cabinet indépendant. Par exemple, une filiale de la RATP, reconnue mondialement. Nous avons évoqué cette question en commission, au sein de Quimperlé communauté. Nous n’avons toujours pas de réponse. »

3R souhaite notamment, « pour une clarté totale », que soit séparé le coût du transport scolaire (« financé par le Département ») de celui des lignes hors scolaires.

Les grandes surfaces et l’eau

Quand les membres de 3R évoquent la fusion de l’hôpital avec Lorient, Port-Louis – Riantec et Le Faouët pour 2018, ils ne peuvent que « regretter le déficit de concertation sur ce dossier. La population n’a pas été informée, avant la prise de décision ».

Ce qu’ils souhaitent ? « Le maintien des urgences de nuit, avant tout. »

Lundi en soirée au Brizeux, lors de son tour d’horizon de rentrée, Alain Kerhervé a également mis sur le tapis le Scot (Schéma de cohérence territoriale) et « l’aménagement commercial dans notre territoire. Prendre en compte la désertification des centres-villes et centres-bourgs, c’est bien. Mais reste à voir, si tout cela va être appliqué. »

Il prend l’exemple de deux grandes surfaces, qui ont obtenu des agrandissements, il y a peu, lors des CDAC (Commission départementale d’aménagement commercial, dans laquelle siègent des élus du Pays de Quimperlé). « En conseil municipal et en conseil communautaire, les élus ont pourtant voté, avec ce Scot, contre l’extension des grandes surfaces en périphérie. »

Pour autant, « pas question de mettre au pilori la grande distribution, même si aujourd’hui, il y en a assez. Nous en avons besoin et elle doit être complémentaire avec les commerces des centres-villes. Mais à un moment, les élus doivent prendre leurs responsabilités et il ne doit pas y avoir de différences entre les textes votés et leur application ».

3R a également fait un point sur la gestion du réseau « eau et assainissement », une compétence qui va être transférée à Quimperlé communauté au 1er janvier 2019.

« Si ce transfert se traduit par une augmentation du prix de l’eau, ce sera non. La mutualisation doit servir à réduire les coûts. C’est à Quimperlé que le prix de l’eau est le moins cher pour les particuliers et les entreprises, comme Bigard ou les Papeteries de Mauduit », qui sont de très gros consommateurs.

Et « nous avons posé la question sur les eaux pluviales. Mais nous n’avons pas obtenu de réponse. »

Le nouveau bureau

Le nouveau bureau de 3R, dont le conseil d’administration compte une vingtaine de membres, a été élu lors de l’assemblée générale du 12 octobre dernier : président, Alain Kerhervé, qui remplace Christine Favennec, démissionnaire ; secrétaire, Marc Duhamel ; trésorier, Serge Nilly ; chargé d’études, Roger Géronimi ; et vice-président, Ronan Goupil.

Ce dernier, âgé de 25 ans, était sur la liste d’Alain Kerhervé, lors des dernières municipales de 2014.

Il vient de terminer ses études et est titulaire d’un Master sur l’aménagement du territoire. « Je m’intéresse à la politique depuis l’âge de 15 ans. » « Ses analyses apportent un éclairage nouveau », dit le nouveau président, qui a déjà tenu les rênes de 3R pendant deux ans.

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Vincent THAËRON.


Opposition. L’association 3R fait entendre sa voix

Depuis 2014, l’association 3R (Rassemblement pour un renouveau républicain) du pays de Quimperlé se mobilise pour améliorer les conditions de vie de la population. Leurs revendications sont nombreuses.

 

De gauche à droite : Marc Duhamel (secrétaire), Ronan Goupil (vice-président), Alain Kerhervé (président), Serge Nilly (trésorier) et Roger Géronimi (chargé d’études).

Les membres de l’association 3R (Rassemblement pour un renouveau républicain) mettent les mains dans le cambouis et veulent le faire savoir. Depuis trois ans, la force d’opposition cherche à fédérer les citoyens du pays de Quimperlé qui se reconnaissent dans des valeurs républicaines, sociales et humanistes de centre droit et de droite. « Nous refusons qu’une mainmise partisane exerce son hégémonie sur l’intercommunalité », souligne Alain Kerhervé, le président du mouvement.

Les transports dans le viseur

Le 12 octobre, le conseil d’administration s’est réuni en assemblée générale pour débroussailler les principaux chantiers qui font l’actualité du pays de Quimperlé. « On a l’intention de se mêler de tout », insiste Alain Kerhervé. Parmi les sujets qui fâchent, celui des bus déboule en pole position. Géré par la société TBK, le réseau de transport intercommunal ne remplirait pas son rôle : « Contrairement à ce que l’on peut entendre, sa fréquentation (hors scolaire) n’est pas grandissante, dénoncent les membres de l’association. Le renouvellement du contrat de délégation interviendra en 2019.

 Avant cette échéance, nous souhaitons qu’une étude soit menée par un cabinet indépendant afin de faire la lumière sur certains chiffres ». Dans le même thème, la perspective de la suppression de l’arrêt TGV en gare de Quimperlé inquiète grandement l’association 3R. « Nous nous battrons pour conserver cet arrêt. Il est primordial de se réunir pour combattre cette mesure », témoigne Alain Kerhervé. L’autre combat majeur concerne le Scot (Schéma de cohérence territoriale). Alors que les élus s’étaient montrés défavorables à l’extension des grandes surfaces en périphérie de Quimperlé, le mouvement 3R s’est étonné de constater les récentes autorisations d’agrandissement de deux d’entre elles. « Il faut savoir dire stop. Il n’y a plus aucune raison d’étendre des zones qui arrivent à saturation », fait remarquer Roger Géronimi, chargé d’études au sein du bureau.

Des caméras pour lutter contre les incivilités

Enfin, 3R soulève le problème de la sécurité. Devant la recrudescence des incivilités, « notamment en centre-ville », l’association insiste sur la nécessité d’augmenter les effectifs des forces de l’ordre. « Le sentiment d’insécurité est grandissant. Pourquoi ne pas installer des caméras dans les zones sensibles ? », s’interroge Alain Kerhervé

LUCAS BRIENT

Comment privatiser un service public en catimini ?

 

Les transports ferroviaires en France (SNCF) – secteur stratégique d’une nation – auront été libéralisés entre 1997 et 2023.

On retrouve les détails du dépeçage, directive après directive, dans le journal officiel de l’Union européenne…

Rappelons-nous ! Ce fut la même technique pour démanteler les PTT : la technique du saucissonnage ; on coupe par morceaux ou paquets, on jette ce qui n’est pas rentable et on garde les meilleurs morceaux pour la rente des actionnaires.

En terme juridique européen, cela s’appelle la concurrence libre et non faussée, faussée par le service public.

(cf le journal officiel de l’UE – La directive 2001/12/CE , La directive 2001/13/CE , La directive 2001/14/CE, la Directive 2004/51/CE …)

Chronologie de la privatisation en 5 dates :

  • 1997 : séparation de la gestion des trains et du réseau
  • 2003 : Ouverture du transport international de fret
  • 2009 : ouverture du transport international de voyageurs
  • 2020 : la SNCF devra ouvrir ses lignes TGV à la concurrence
  • 2023 : l’ouverture à la concurrence des lignes TER et Intercités

Un appel d’offres devrait donc se dérouler à partir de 2019.

Mais les décideurs veulent anticiper le passage du public au privé et ce n’est pas une mince affaire. Quelques régions se sont portées volontaires. Pour trouver un repreneur et vendre, encore faut-il savoir bien présenter le produit. La bonne méthode consiste à supprimer les petites lignes… même si ces lignes font partie des grandes métropoles…

De nombreuses lignes de TER devraient continuer à disparaître si les citoyens ne prennent pas en charge cette question qui concerne l’ensemble des usagers. Le remplacement par des cars n’a de sens qu’aux yeux d’un président (Cars Macron)

Cette décision met en évidence deux erreurs majeures .

  • La suppression du trafic ferroviaire va gonfler dangereusement le trafic routier et remettre en question la sécurité et la tranquillité des usagers.
  • Contrairement aux véhicules personnels ou aux cars qui polluent abondamment, le train est la meilleure réponse à la question environnementale. Les embouteillages sur les routes constituent les principales sources d’émissions de particules nocives pour la santé.

Il convient donc de rester vigilent pour mieux réagir : Lire ICI

Alain Kerhervé

La taxe d’habitation, impôt injuste !?

Un impôt injuste pour une justice de classe

La réforme était loin de faire l’unanimité mais Emmanuel Macron en avait fait une promesse de campagne permettant d’augmenter, affirme-t-il, le pouvoir d’achat des ménages. Les collectivités locales, elles, ont toujours critiqué cette idée puisque ce sont les premières bénéficiaires de cet impôt. Mais, sans aucune surprise, l’Assemblée Nationale a bien voté la suppression de la taxe d’habitation pour une large majorité des Français.

Il convient de rappeler que l’argument essentiel avancé par le gouvernement porte sur le thème : « la taxe d’habitation est un impôt injuste. »… pour qui ? Pour 80% des Français. Et les autres 20% vont continuer à payer un « impôt injuste ». Cherchez l’erreur !

Une suppression de la taxe d’habitation en trois étapes

Malgré les critiques qui lui ont été faites, la réforme sur la taxe d’habitation a été adoptée le 21 octobre 2017 par les députés dans le cadre de la loi de Finances 2018. Ce n’est pas une surprise puisque le parti d’Emmanuel Macron détient la majorité absolue à l’Assemblée. Néanmoins, la réforme est passée avec seulement 65 voix pour et 14 voix contre : 79 députés ont donc voté contre 577 qui y siègent.

Mais où sont les députés ? Le changement radical de majorité n’a pas modifié les habitudes des parlementaires.

Incroyable, mais vrai.

Alain Kerhervé