La compétence eau en débat ?

Jacqueline Gouraul, ministre auprès du ministre d’État ministre de l’Intérieur, explore une piste de remise en cause partielle de la loi Notre.

Dans une interview accordée à Franck LemaWJrc et Christine Nemarq du Quotidien d’informations destiné aux élus locaux, concernant le transfert des transports scolaires à la Région et celui de l’eau aux intercommunalités, la ministre répond :

Le transfert des transports scolaires a fait l’objet d’un très long débat au Sénat. Si on n’a pas voulu découper la compétence transports en mettant d’un côté les transports urbains et, de l’autre, les transports scolaires, la loi permet la subdélégation. Aujourd’hui, en cas d’accord entre un département et une région ou une région et plusieurs départements, la loi permet de redonner au département la compétence transports scolaires. Je ne sais pas s’il faut revenir sur ce sujet mais tout est sur la table.

En ce qui concerne l’eau, il y a trois problèmes identifiés : les eaux pluviales, l’approvisionnement en eau potable dans les territoires ruraux, et la Gemapi. Il est clair qu’il faut revenir sur le sujet des eaux pluviales et de la Gemapi. Le président de la République l’a dit. Sur l’eau potable, il y a deux écoles : ceux qui mettent en avant les difficultés et ceux qui pensent que la ressource en eau doit être mutualisée. Quoi qu’il en soit, c’est un sujet qui est aussi sur la table.

Comment interpréter ces informations ? Le gouvernement veut-il laisser les élus juger de l’opportunité de « la pertinence de ces transferts » ? Il serait heureux que le Président de Quimperlé communauté Sébastien Miossec interpelle rapidement la ministre sur ce sujet dont l’importance est une évidence pour les habitants de ce territoire.

Alain Kerhervé

La France : un pays d’accueil !

La question des flux migratoires est au centre de discussions entre l’Italie, la France et l’Allemagne, mercredi 12 juillet à Trieste, en marge du sommet pour rapprocher les Balkans de l’Union européenne. À son arrivée, le président de la République, Emmanuel Macron, a emboîté le pas de son Premier ministre, Edouard Philippe, qui a fait de nouvelles annonces sur l’immigration.


Macron :  pas de confusion entre réfugiés politiques et migrants économiques

« Nous confondons le sujet des réfugiés politiques et des migrants économiques »

« Nous prendrons notre part évidemment dans ce combat » qui est de résoudre le problème migratoire des personnes fuyant les guerres a d’abord expliqué Emmanuel Macron. Avant d’ajouter : « Dans nos débats publics aujourd’hui, nous confondons tous les sujets. Et nous confondons le sujet des réfugiés politiques et des migrants économiques, qui n’a rien à voir ».

Pour le chef de l’État, « des femmes et des hommes qui risquent leur vie dans leur pays qui demandent l’asile, c’est un devoir d’humanité, mais nos pays ne peuvent accueillir l’ensemble des femmes et des hommes, qui, pour des raisons économiques, cherchent à venir vivre dans nos pays ».

Je partage ce point de vue et attends de voir si les mesures concrètes seront à la hauteur de l’expression du Chef de l’Etat.

Hommage à Simone Veil au Conseil municipal

Une initiative commune (Michaël Quernez et moi-même au nom de notre groupe) a permis au Conseil municipal d’hier de rendre un hommage appuyé à Simone Veil. Avant que le Conseil observe une minute de silence, le Maire a prononcé quelques mots, et pour ma part j’ai évoqué partiellement la vie de Simone veil par le texte que je vous livre ci-après.

 

Simone Veil était une très grande dame, et reste après sa disparition une très grande dame.

Sa première qualité, c’était le courage.

Son courage dans les épreuves de sa vie personnelle et familiale durant le conflit face au Nazisme. Il fut une des victimes de la Shoah, internée avec les siens au camp d’Auschwitz. (Lire ICI)

Mme Simone VEIL au fauteuil de l’Académicien Pierre MESSMER

Son courage aussi en politique. Le 28 juin 1974 en faisant adopter sa loi sur le remboursement de la pilule par la Sécurité Sociale après que la loi Neuwirth ait autorisée sa commercialisation en 1967, courage face à une Assemblée Nationale particulièrement récalcitrante.

Un courage encore plus intense pour sa loi relative à l’interruption volontaire de grossesse votée le 17 janvier 1975 avec le soutien de Jacques Chirac. (Lire ICI)

Courage enfin au Parlement européen où son action en faveur de l’Europe et du rapprochement avec le peuple allemand s’inscrivait dans la continuité de ce que Konrad Adenauer et le général de Gaulle avaient initié lors de leur rencontre historique à la Boisserie le 14 septembre 1958.

Sa dernière demeure au Panthéon marquera la reconnaissance de la France et l’élèvera au statut de référence historique. Merci Madame !