Rythmes scolaires (suite)

 

Rentrée scolaire : Jean-Michel Blanquer confirme que le retour à la semaine de quatre jours sera possible

 

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a fait hier en Conseil des ministres une communication sur la préparation de la prochaine rentrée scolaire. Cette communication apporte la réponse à la question qui se posait après le nouveau rejet, avant-hier, par le Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) du projet de décret sur le retour à la semaine de quatre jours.

Le ministre allait il sursoir à cette décision ? D’évidence non, comme il l’a donc confirmé hier. L’assouplissement permettant de revenir à une semaine de quatre jours entrera bien en application dès la prochaine rentrée. Le décret devrait donc être publié d’ici peu. Les élus siégeant au CNEN ont estimé que le gouvernement n’apportait toujours pas les éléments demandés par rapport à la première version, rejetée le 8 juin dernier.

En l’occurrence, il n’y a toujours pas de garantie sur le maintien de l’aide de l’État à toutes les communes. S’ajoute le fait que les retours de terrain font écho de directives diverses, voire contradictoires, de la part des directeurs académiques, autant de sources d’interrogations et d’inquiétudes pour les élus. Cela a aussi attisé des tensions très fortes au niveau local au sein de la communauté éducative.

Réunis hier en comité directeur, les élus de l’AMF ont confirmé ces inquiétudes et ont regretté la précipitation dans laquelle serait mise en œuvre cette nouvelle dérogation à la rentrée 2017. L’AMF a donc décidé d’envoyer un courrier au Premier ministre et au ministre de l’Éducation nationale au sujet des tensions que cette réforme réveille.

Article du 31 mai dernier

 

Ouest-France du 14 juin

Je vous propose ci-après la reprise de mon communiqué concernant le deuxième tour des législatives.

Ce soir, lors du débat organisé à l’Espace B. Groult, j’aurai l’occasion de reposer la question sur le non-cumul des mandats.

Le télégramme du 14 juin

Législatives. Alain Kerhervé interroge les candidats sur le cumul des mandats

  •  Publié le 14 juin 2017

Alain Kerhervé, l’un des deux chefs de file de l’opposition quimperloise, revient dans un communiqué sur les résultats du 1e r tour des législatives. « Le résultat de LREM est l’acte de naissance d’une nouvelle page de notre histoire contemporaine », dit-il. « C’est indéniablement un rejet de la politique menée au cours de ces vingt dernières années, et il nous appartient d’en tenir compte dans nos réflexions et actions à venir.

Les Français ne souhaitent plus que les positionnements radicaux  » polluent  » la vie démocratique : ni opposition systématique, ni soutien  » godillot  » au pouvoir en place. »

 » Mais il est nécessaire de rappeler, poursuit-il, que durant les derniers mois des campagnes présidentielle et législatives, le problème du cumul des mandats a été souvent évoqué. L’avis majoritaire des Français est sans ambiguïté : un homme = un mandat. » « Ceci nous semble d’autant plus vrai et pertinent », écrit-il encore, « quand il s’agit d’un mandat parlementaire. C’est une mission à plein-temps qui implique un investissement total et exclusif. »

« La question est donc posée aux deux candidats restant en lice pour ce deuxième tour :  » En cas de victoire dimanche prochain, prenez-vous l’engagement de ne pas cumuler votre mandat de parlementaire avec un autre mandat quel qu’il soit (conseiller municipal, délégué communautaire, conseiller départemental) ? « … avant de se positionner pour le second. »

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