Merci de me donner raison.

Mercredi 11 janvier 2017, le Président de Quimperlé Communauté a présenté au cours d’une réunion les orientations du prochain Scot (Schéma de cohérence territorial) qui seront validés après la période estivale.

Un des points essentiels porte sur l’aménagement commercial. Comme le précise Sébastien Miossec, « on change de culture, on l’écrit et on le contraint ».

Que de volonté exprimée, que de détermination ! En ce début d’année, et avant qu’il présente ses vœux pour 2017, exprimons une satisfaction, mais aussi un regret, celui d’avoir tant tardé faute de résolution du pouvoir socialisant de notre intercommunalité.

En affirmant que les centres-villes seront les seuls espaces d’implantation de commerce de moins de 400m2, le Président ne fait que revisiter l’histoire de ces 6 dernières années.

Mais, il faut bien le comprendre et pardonner. Il lui semble inutile, voire dangereux, à lui et à bien d’autres, de s’y référer. Combien d’élus ont défendu depuis 2011 cette mesure indispensable pour défendre le petit commerce de proximité ? Peu, très peu, trop peu.

Pour ce qui me concerne, avec l’appui d’Alain Pennec alors Maire de Quimperlé, et de mes collègues, j’ai été un acteur totalement investi sur ce sujet. Il suffit pour s’en convaincre de relire ce que j’écrivais en 2013 dans mon livre. (Voir ICI).

Qui ai-je trouvé au travers du chemin ? L’ex-président de la Cocopaq Nicolas Morvan soutenu par tous ses amis de l’époque (Il en a moins aujourd’hui !), aidé en cela par le vice-président André Fraval en charge de l’économie (Egalement aujourd’hui), soutenu aussi par tous ceux qui se sont tus soit par ignorance, soit au nom de la solidarité partisane socialiste. Qui osera aujourd’hui affirmer le contraire ?

Merci de me donner raison !

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1966 – 2001, à la RATP (1)

1965-1966 – Terminale au lycée d’Aulnay sous Bois (93). Tous les matins, Rue des Pyrénées (Paris 20e), au pied du commerce tenu par mon père, je prends l’autobus 26. Un autobus à plateforme, bien spécifique à la Capitale.

Octobre 66. Je suis admis à l’école d’exploitation de la RATP. A 18 ans, seuls choix possibles : receveur d’autobus ou agent de station au métro (Poinçonneur des Lilas)… Ce sera l’autobus.

Dès la formation terminée, je suis affecté au dépôt du Hainaut, près la Porte de Pantin, et mon apprentissage s’effectue sur la ligne 48 (Gare du Nord-Porte de Vanves).

Dès lors, jusqu’en juillet 1967 (Appel sous les drapeaux pour 16 mois de service militaire à Angoulême et Limoges), l’autobus à plateforme est mon univers. Un bien bel univers… en ligne (!) directe avec les usagers (À cette époque, on dit « usagers » et non « clients »), discussions multiples, oblitération des tickets ou carte hebdomadaire, contrôle… Que de bons souvenirs.

Mon premier pote RATP. Maurice Lavabre[1], même âge, un ami merveilleux !

Album photos !… Album photos !  Album photos !… Album photos !

Ma ligne d’apprentissage 1966.

La plateforme, lieu de convivialité

Notre « attirail » du parfait receveur d’autobus

L’appareil oblitérateur

Les tickets. Un par section…


[1] Avec Maurice, nous avons fréquenté assidûment le cinéma de la Gare du Nord, chaque fois que nos coupures entre deux parties de service nous le permettaient. Il faisait son apprentissage sur le 43. Terminus également Gare du Nord.


 

Elections majeures

Près de 660 000 inscriptions en ligne en 2016 sur les listes électorales

Près de 660 000 personnes se sont inscrites en ligne sur les listes électorales en 2016 en France, soit une augmentation de 180 % par rapport à l’année 2011, a indiqué hier la Direction de l’information légale et administrative (Dila).

Les Français de plus de 18 ans pouvaient s’inscrire en ligne jusqu’au 31 décembre. « Ce que 659011 d’entre eux ont fait dans les temps », le site service-public.fr connaissant fin 2016 « un pic de fréquentation inédit pour cette démarche », indique la Dila dans un communiqué.

Ces inscriptions nombreuses à la veille d’un scrutin présidentiel montrent, à l’évidence, l’attachement des Françaises et des Français à l’élection présidentielle au suffrage universel, élection qu’ils considèrent comme essentielle (l’autre élection majeure étant les élections des conseils municipaux).

J’invite tous ceux qui, la fleur au fusil et la langue pâteuse, réclament d’autres modalités démocratiques, devraient bien réfléchir à ce qui se passerait si, d’aventure, ces deux élections étaient supprimées ou dénaturées.

Alain Kerhervé